Des Docteurs Fabien Reyal et Xavier Sastre-Garau (Institut Curie, Paris,France) Avec la participation de Monsieur Jean-Luc Guesdon (modérateur)
Assisté de Guy Vernet et Luc Rondeleux
Les campus numériques francophones d’Alexandrie (Egypte), Alger (Algérie), Bamako, (Mali), Chisinau (Moldavie), Dakar, Saint-Louis (Sénégal), Ho Chi Minh Ville, (Vietnam), Nouakchott (Mauritanie), Ouagadougou (Burkina Faso), Rabat (Maroc), Tananarive (Madagascar), Tripoli (Egypte), Yaoundé (Cameroun), de Réduit (Maurice) et l’Institut de la Francophonie pour la Médecine Tropicale (IFMT), l’Institut Pasteur de Vientiane (Laos) de l’Agence universitaire de la Francophonie participent à une visioconférence autour de «des cancers du sein : signatures moléculaires, marqueurs pronostiques, arsenal thérapeutique» donnée par les Docteurs Fabien Reyal et Xavier Sastre-Garau de l’Institut Curie (Paris, France).
Elle se tiendra le mardi 21 février à 9h00 (heure de Paris, UTC/GMT +1) et sera suivie d’un débat scientifique entre les conférenciers et les publics mobilisés par les implantations de l’AUF (Ecoles de médecine, chefs de services d’hôpitaux…) et modéré à Paris par Jean-Luc Guesdon (Association des ancines élèves de l’Institut Pasteur) assisté de M. Guy Vernet et Luc Rondeleux (Université Paris Sud, Orsay, France).
La conférence sera donnée du Campus de l’Université Paris-Sud 11 (entrée « Bures-sur-Yvette »), bâtiment 220 (Institut d’Électronique Fondamentale), 2e étage et peut accueillir un faible public.La conférence sera donnée du Campus de l’Université Paris-Sud 11 (entrée « Bures-sur-Yvette »), bâtiment 220 (Institut d’Électronique Fondamentale), 2e étage et peut accueillir un faible public.
Résumé :
Un million de cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année dans le monde et 410 000 décès sont liés à cette maladie qui inspire toujours la crainte. Pourtant, grâce aux progrès du dépistage et des traitements, la mortalité due au cancer du sein a régressé. Toutefois son incidence ne cesse de progresser.
En France, une femme sur 10 est atteinte par ce cancer, qui survient le plus souvent après 50 ans, mais touche de plus en plus fréquemment des femmes plus jeunes.
Malgré ces chiffres alarmants, il ne faut pas oublier que la grande majorité des cancers du sein peut aboutir à une guérison. Sur les 52 000 nouveaux cas de cancer du sein dépistés chaque année en France, 84 % des femmes atteintes sont en vie cinq ans après le diagnostic.
On soriente plus en plus vers un traitement à la carte de chaque patiente, avec chaque fois que cela est possible lidentification des gènes qui fonctionnent de façon anormale dans les tumeurs et la mise en place de traitements ciblés sur ces anomalies génétiques.
Les pistes de recherches sont extrêmement nombreuses. Elles sont axées sur lamélioration du diagnostic et de lévaluation du pronostic qui détermine les protocoles thérapeutiques, mais surtout sur le développement de nouveaux médicaments susceptibles de détruire efficacement les cellules tumorales avec un minimum deffets secondaires.