1. Dans quel bureau régional de l’Agence universitaire de la Francophonie êtes vous intégré et quel est votre rôle ?
Je suis affecté au Bureau régional de l’Europe Centrale et Orientale -BECO- précisément au Campus Numérique Francophone d’Erevan, la capitale Arménienne ; Durant mon mandat de chargé de projets éducatifs et de recherche, j’apporte un accompagnement aux cinq universités francophones de l’Arménie pour la conception, l’élaboration et la mise en place de projets adéquats à leurs attentes en formation et en recherche scientifique ainsi qu’aux axes stratégiques sur lesquels s’étend le champs d’activité de l’AUF; je procéde, également, à l’élaboration d’un guide d’accompagnement à la conception et à la gestion de projets éducatifs à destination de la communauté universitaire.
2. Pourquoi aviez-vous décidé de postuler au programme de volontariat international de la francophonie ?
J’ai toujours été convaincu de la valeur ajoutée qu’une personne peut avoir en tant qu’expatrié; D’autant plus que suite à l’analyse de la fiche du poste, j’avais la conviction que mon profil répondait parfaitement à celui requis vu le parcours académique et professionnel que j’ai mené dans des contextes différents et complémentaires ; J’ai décidé alors de joindre l’utile à l’agréable et de partir pour une mission de partage et d’apprentissage aussi.
3. Vivre une expérience de mobilité internationale vous semble-t-il être une opportunité unique ? Pourquoi ?
La mobilité à l’international est beaucoup plus qu’une simple expérience professionnelle, c’est un apprentissage riche et multidimensionnel. Dans cette logique, le volontariat à l’international s’étend pour être un vecteur harmonisé propice pour promouvoir des valeurs nobles telles que le partage, l’engagement et la solidarité mais aussi une opportunité d’apprendre et de développer les bonnes pratiques dans un contexte international.
4. En quoi la notion de partage des savoirs, les valeurs de solidarité et d’engagement au sein de ce programme ressortent-elles ?
A travers ces valeurs, le programme de Volontariat International de la Francophonie contribue à promouvoir une communauté francophone de plus en plus solidaire, avertie et engagée dans l’appui au changement positif ; Il cherche plutôt à comprendre l’autre, son environnement et d’apporter son soutien dans une logique de collaboration et non plus de confrontation compte tenue des diversités qui peuvent apparaître et qui font en réalité ses origines de force, c’est comme un projets à plusieurs partenaires chacun contribue de sa part pour le réussir, le programme de volontariat est un outil à travers lequel la Francophonie contribue de sa part pour qu’il y est plus de paix et de prospérité dans ce monde.
5. Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour postuler à ce programme ? Quels conseils prodigueriez-vous à un étudiant qui souhaite devenir volontaire international de la francophonie ?
A mon avis, un futur VIF devrait être ouvert d’esprit, déterminé et collaboratif pour mener à bien la mission qui lui sera assignée; On peut travailler ces qualités même si elles apparaissent innées; Dans ce sens j’invite tous les étudiants intéressés de servir activement au développement de leurs communautés locales (Urbaine, rurale, à l’université…), quelque soit leur volet de compétence ils auront sûrement quelque chose à partager ; C’est à partir de leurs différents pays que ressortent les besoins en missions de volontariat, ils auront, donc, plus de chances d’être admis.