Thomas Touzet, volontaire international de la Francophonie à l’AUF à Montréal (Canada)

Thomas Thouzet est d'origine française. Il participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il effectue sa mission à la Direction régionale des Amériques de l'AUF à Montréal (Canada) en qualité de chargé de projets.

  • Quel est votre parcours académique et professionnel ?

Je viens de Paris en France. Depuis le 16 novembre 2019, je suis Volontaire International de la Francophonie, au poste de Chargé de projets  à la Direction Régionale des Amériques de l’Agence Universitaire de la Francophonie, basé à Montréal.

Entre 2012 et 2018, j’ai étudié à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (SciencesPo), période durant laquelle j’ai également effectué une année d’échange universitaire à la Pontificia Universidade Católica de São Paulo, au Brésil. Je suis titulaire d’un Master en Relations et Coopération internationale de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, spécialisations « Etudes latino-américaines » et « Diplomatie ». J’ai eu l’occasion d’effectuer plusieurs missions dans des institutions internationales comme des ambassades. J’ai par exemple travaillé au Service culturel de l’Ambassade de France à Brasilia, au Brésil. De plus, j’ai travaillé avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, au sein du Comité International des Jeux de la Francophonie de septembre 2018 à mai 2019.

  • Pourquoi avez-vous postulé au programme de volontariat international de la francophonie ?

La mission VIF proposée par la Direction Régionale des Amériques m’intéressait particulièrement. C’est une mission qui me permet de déployer au mieux mes capacités et compétences tout en étant une étape importante et pertinente de mon futur parcours professionnel. De plus, l’Amérique latine, comme le montre mon parcours académique et professionnel avant même la mission VIF est une zone qui, de longue date, m’intéresse profondément.

  • Quel est votre rôle de volontaire au sein de l’implantation ? Quels sont les objectifs à réaliser ?

Ma principale mission est d’animer et de suivre les travaux de la Conférence régionale des Recteurs des Universités Latino-Américaines membres de l’AUF (CRULA). Je travaille en synergie avec l’équipe de l’AUF basée en Amérique latine. Nous sommes en charge d’une grande variété de projets visant à faire avancer les échanges et la francophonie universitaire en Amérique latine. Entre autres, nous nous occupons du Réseau des Espaces Francophones dans les Amériques (REFRA) qui englobe cinq pays d’Amérique latine (Pérou, Brésil, Mexique, Bolivie et Argentine). De plus, nous mettons en place de projets autour des trois commissions de réflexion de la CRULA : Francophonie, Recherche et Solidarité et Mobilité étudiante.

Je suis également moteur sur le Projet Universitaire de Mobilité Académique (PUMA) regroupant 34 universités latino-américaines dans un même accord de mobilité étudiante, enseignante et administrative.

Par ailleurs, j’ai également pris à mon compte le suivi du développement du réseau AUF aux Etats-Unis d’Amérique.

  • Considérez-vous vivre une opportunité unique dans le cadre de cette expérience de mobilité internationale ? Et pourquoi 

Le VIF est pour moi une opportunité unique de montrer mes capacités, mes connaissances de la zone Amérique latine ainsi que mes compétences de gestion de projets universitaires. Je remercie l’AUF et l’OIF de m’avoir fait confiance pour prendre ce poste.

  • Le programme de volontariat international de la francophonie repose sur les valeurs de solidarité, de partage et d’engagement. Comment cela se manifeste-t-il dans votre volontariat ?

Ces engagements se manifestent dans la construction de nos projets universitaires avec l’équipe Amérique latine, autant dans le fond de ces projets que dans la forme et la mise en œuvre.

Pour ce qui est du fond, je dirais que l’AUF favorise une coopération universitaire francophone Sud-Sud, tournée vers l’humain et accessible au plus grand nombre : étudiant.e.s, enseignant.e.s, chercheur.e.s mais aussi personnel administratif. Nous donnons aussi de l’importance au contact et à la communication avec la société civile.  De plus, nous inscrivons notre travail dans les réalités sociales, économiques, parfois politiques de la zone Amérique latine, et dans le respect des cultures et des particularismes locaux. Nous nous efforçons de rester attentifs et sensibles aux questions sociétales et aux défis de développement responsable de l’espace latino-américain. Je crois que c’est cette place particulière accordée à la compréhension de l’Autre, au dialogue interculturel qui pousse nos partenaires latino-américains à revenir travailler avec l’AUF année après année.

Quant à la forme, les valeurs de partages et d’engagement se manifestent tout d’abord entre nous, équipe de l’Antenne Amérique latine par une horizontalité d’action et de travail collectif finalement très naturelle. Elle existe aussi avec les partenaires locaux, qui sont incités à prendre une place de choix dans la mise en œuvre de tous les projets, et avec lesquels nous travaillons sur une base de confiance, d’équité et de respect mutuels.

  • Auriez-vous des conseils à prodiguer à un.e futur.e candidat.e intéressé.e par ce programme ?

Je crois qu’il faut postuler aux missions offertes par le programme avec une certaine idée de ce que l’on peut y apporter, une volonté d’engagement au service de la Francophonie et de ses valeurs et, une fois en mission, ne pas hésiter à partager ses idées, et à prendre des initiatives.

 

Date de publication : 18/05/2020

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