Serge Ghomsi Konga, Camerounais, participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il est Analyste Big Data à l'Institut de la Francophonie pour l'Ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC) à Tunis (Tunisie).
- Quel est votre parcours ?
Je suis diplômé d’un Master 2 en Géophysique de l’Université de Yaoundé 1 (Cameroun) et d’un Master 2 Professionnel et Recherche en Océanographie et Applications de l’Université Paul Sabatier de Toulouse 3 (France). Après avoir réalisé mon stage de recherche chez Fugro GEOS (Leader mondiale de Géosciences), sur l’analyse des données environnementales pour une plateforme pétrolière Total, du Golfe de Guinée, j’ai décidé de poursuivre une formation en Data Science. J’ai bénéficié d’une bourse de La Fondation MasterCard pour suivre un Master Coopératif en Big Data et Machine Learning à L’institut Africain de Sciences Mathématiques (AIMS Sénégal). Au cours de cette formation, j’ai réalisé un stage de 8 mois chez digitale Firefly Media, entreprise de publicité à Dakar (Sénégal). J’ai participé au développement d’applications mobiles pour la collecte de données et la gestion à distance des objets connectés.
Par la suite, j’ai travaillé en free-lance auprès de startups pour le développement de leurs applications mobiles, avant d’intégrer Georis Group SA (à Dakar). J’ai occupé, jusqu’en janvier 2018, le poste d’analyste de données. J’étais chargé de proposer des outils complémentaires d’analytique pour les clients de l’entreprise.
- Quel est votre rôle au sein de l’IFIC ?
Je suis Analyste Big Data. Ma mission consiste à analyser les bases de données des différentes plateformes usagers proposées par l’AUF (FOAD-MOOC, TRANSFER, IDNEUF..). Je dois produire des rapports analytiques destinés à améliorer les services offerts aux usagers. L’objectif est de développer un module pour la création automatique et actualisée de rapports et de le déployer pour un accès continu.
- Pourquoi avez-vous postulé au programme de volontariat international de la francophonie ?
J’ai souhaité devenir volontaire international pour découvrir d’autres cultures. Ayant déjà été familiarisé aux cultures béninoise et sénégalaise, il m’a semblé opportun de venir en Tunisie pour découvrir la culture maghrébine. Ma principale motivation a été les fonctions décrites dans ce poste qui cadraient avec mes aspirations professionnelles. J’ai toujours souhaité vivre une expérience professionnelle dans une organisation internationale, pour développer mon carnet d’adresse, comprendre les enjeux internationaux liés aux problématiques de formation, d’employabilité des jeunes et du numérique, et découvrir les solutions mises en place face à ces problèmes. Tout ceci me permettra de mieux préparer ma future carrière politique et internationale.
De plus, une mobilité internationale est toujours une opportunité unique qui permet de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir un nouvel environnement et les réalités internationales.
- Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour postuler à ce programme ?
Ce programme de mobilité internationale requiert certaines qualités indispensables lors de sa mission. Il faut posséder une grande capacité d’écoute et d’adaptation, être humble et savoir reconnaître ses limites, être respectueux et solidaire, et être entièrement disponible.
Le conseil que je peux donner aux candidats qui souhaitent devenir VIF est la préparation, la patience et la persévérance. Des milliers de candidatures sont reçues chaque année pour ce programme. Vous devez bien préparer votre candidature et ne jamais désespérer.