Observer pour mieux comprendre : c’est le but que se sont donné les trois observatoires de recherche québécois financés par l’AUF et réunis à l’occasion d’une table ronde grand public, le 28 mars dernier. Au cœur des échanges : les enjeux et défis liés à l'accès, au recensement et à la vulgarisation des données probantes, dans l’espace francophone.
Intitulé « Observer à partir de données fiables : enjeux et défis pour la Francophonie scientifique », cet événement s’est déroulé au sein de l’auditorium des Archives nationales à Montréal (Québec, Canada).
Autour de la table, étaient rassemblés :
- la Professeure Marie Langevin, directrice de l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG-UQÀM),
- le Professeur Hervé Agbodjan Prince, directeur de l’Observatoire de la Francophonie économique (OFÉ – UDEM),
- le Professeur Richard Marcoux, directeur de l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF-ULAVAL),
- Monsieur Youssef Arrif, chargé de mission auprès de l’Observatoire de la langue française à la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour les Amériques (REPAM).
Après le mot de bienvenue de la Professeure Marie Nathalie LeBlanc, Vice-rectrice de l’AUF, les échanges ont été dirigés pendant l’heure suivante, par la journaliste, Melissa Guillemette, engageant les panélistes dans une réflexion approfondie sur le thème de la fiabilité des données, suivie d’une session de 30 minutes réservée aux questions du public.
Bien qu’il n’y ait pas eu de consensus entre experts, plusieurs idées clés ont émergé au cours des interventions : la collecte de données est compliquée par les contextes particuliers ; le manque de ressources dans les pays du Sud global met en péril la qualité des données produites ; l’hétérogénéité des données quantitatives diffusées sur diverses plateformes complique leur harmonisation.
En conclusion, les intervenants ont esquissé des pistes pour faciliter l’accès à des données fiables et la production de résultats solides, en mettant l’accent sur une collaboration inter-observatoires et une co-construction afin de promouvoir la Francophonie scientifique. Ils ont également souligné l’importance de renforcer le sentiment d’appartenance, la mobilité sans restriction, la solidarité et l’empowerment des jeunes, en particulier des filles et des femmes, au sein de l’espace francophone.
Conclusion significative des activités du mois de la Francophonie en mars 2024, cette table ronde a permis de mettre en valeur l’expertise et la vulgarisation du travail des observatoires soutenus par l’AUF.
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