PRICNAC : un projet d’envergure au service de l’innovation, de la recherche et de la culture numérique en Afrique centrale

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Le projet PRICNAC (Promouvoir la Recherche, l'Innovation et la Culture Numérique en Afrique Centrale) a démarré ses activités en 2021 avec pour objectif global : contribuer à la mise en place d’un environnement de recherche et d’innovation inclusif dans les pays d’Afrique centrale, au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté. Durant son déploiement, 17 micro-projets ont été sélectionnés à l’issue de 3 appels à candidatures, et financés chacun entre 150 000 et 180 000 euros.

Les micro-projets PRICNAC œuvrent à susciter la collaboration entre les différentes parties prenantes, à booster la dynamique d’innovation afin de favoriser le développement durable et la réduction de la pauvreté en Afrique centrale. Ils réunissent différentes parties prenantes et travaillent ensemble vers un objectif commun dans  quatre domaines prioritaires :

  1. Améliorer l’accès à la culture numérique, la connaissance et l’utilisation des technologies émergentes,
  2. Créer ou renforcer des liens concrets entre le développement des compétences en R&I et les besoins du marché du travail,
  3. Créer ou permettre des synergies dans l’écosystème de la recherche et de l’innovation, y compris avec le secteur privé ; faciliter les conditions de transfert de technologie ; promouvoir l’adoption de la R&I (Recherche et Innovation),
  4. Promouvoir les savoirs locaux et autochtones, et leur utilisation en combinaison avec les systèmes et les pratiques formels en matière de connaissance.

Les micro-projets PRICNAC ont été sélectionnés via 3 appels à proposition, diffusés entre juillet 2021 et mai 2023 :  5 micro-projets à l’issue du premier appel, 3 autres à la fin du deuxième et enfin 9 au terme du troisième et dernier appel. Mis en œuvre par des micro-réseaux (ou consortium), ils ont bénéficié chacun d’une subvention comprise entre 150 000 et 180 000 euros, pour une année de déploiement. Ci-dessous, leurs objectifs spécifiques :

  • Renforcer le capital humain dans la région Afrique centrale, à travers une plateforme régionale de collaboration, de formation et de réseautage ;
  • Mieux connecter les parties prenantes diverses qui font partie de l’écosystème d’innovation et de la recherche dans la région afin de générer une coopération durable ;
  • Contribuer à l’intégration régionale en soutenant les pays d’Afrique centrale ayant des besoins plus importants et des circonstances structurelles plus contraignantes en matière de recherche-innovation ;
  • Renforcer les programmes existants de l’AUF, de l’AUA, du CAMES et REIFAC en Afrique centrale qui visent à améliorer les capacités en entrepreneuriat et à construire des nouvelles initiatives de bas en haut, en vue de promouvoir le rôle des établissements éducatifs dans les écosystèmes d’innovation ;
  • Créer des synergies avec/entre des programmes et des projets existants, aussi bien de l’UE (en particulier dans le cadre du partenariat Afrique-UE) que d’autres institutions internationales (Banque mondiale, Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, CNUCED…).

Depuis janvier 2024, PRICNAC est dans sa dernière année de mise en œuvre. Qu’est-ce qui a été fait ? Comment capitaliser et pérenniser les acquis ?  En mars prochain, toutes les parties prenantes du projet se rassembleront autour d’une conférence et d’un atelier. Il s’agira entre autres, de mettre en place un cadre propice à la dissémination de toutes les innovations conçues par les micro-projets et de présenter le plan de réseautage, outil indispensable à la pérennisation du projet.

PRICNAC est l’un des douze projets subventionnés par le Fonds ACP pour l’innovation du programme Recherche et Innovation de l’OEACP, avec le soutien financier de l’Union européenne. Il est exécuté par un consortium de cinq institutions : l’AUF via sa Direction régionale Afrique centrale et Grands lacs basée à Yaoundé (coordonnateur), OBREAL Global Observatory), l’AUA (Association des universités africaines), le CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) et le REIFAC (Réseau d’experts en ingénierie de la formation pour l’Afrique centrale et les Grands lacs).

 

Date de publication : 20/01/2025

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