Le 28 mai 2018, 8 candidats se sont affrontés au Panthéon (Paris – France) dans le cadre de la finale du concours international d’éloquence organisé par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en partenariat avec l'AUF. Patherson Charbaunier Mouckaulho Itsissa, faisait partie des 3 finalistes africains. Le Jeune homme est étudiant en master 2 (droit privé) à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville (Congo).
Quels sont les différentes étapes que vous avez parcouru depuis votre sélection jusqu’à votre qualification à la finale du concours international d’éloquence ?
Je tiens tout d’abord à préciser que j’ai été recommandé par le rectorat de mon université, car ayant déjà remporté des compétitions similaires au niveau national. Le premier duel auquel j’ai participé dans le cadre de ce concours portait sur le sujet « Tout est bien qui finit bien ». J’y défendais la position négative, face à une étudiante de l’Université Paris 1.
Le second duel, dans le cadre de la demi-finale, était axé sur le thème « L’homme est-il supérieur à ses fautes » ? Une fois de plus j’y défendais la négative. À l’annonce de ma qualification pour la finale du concours, j’étais littéralement ivre de joie. Mon entourage et moi ne l’oublierons pas de sitôt. Nous avons réellement jubilé.
Parlez-nous de la phase finale…
La préparation à cette phase a été énergivore car il s’agissait là de finaliser positivement ce que j’avais commencé. Du moins tel a été mon souhait. En effet, à quoi servirait-il de commencer si l’on ne peut bien terminer ? La différence ici avec les compétitions auxquelles j’ai participé par le passé, réside sur le fait qu’il s’agissait là d’un concours international, avec des nationalités européennes et africaines. Une première expérience pour moi. Même le passage devant un jury par visioconférence était une première pour moi.
Qu’avez-vous envie de dire pour terminer ?
Ce concours a eu pour ainsi dire, un impact fort sur ma formation. Il m’a permis, tout d’abord, de me fixer sur mon orientation. Ensuite, j’ai nettement amélioré ma prise de parole en public, ce qui est un atout significatif pour ma formation de juriste. Merci à l’AUF pour son soutien, sans lequel je n’en serais pas là aujourd’hui. L’AUF a mis les moyens nécessaires pour que ce concours soit une réussite. J’ai été accompagné depuis ma sélection jusqu’à la finale par les personnels en place au Campus du Nouvel Espace Universitaire Francophone de Brazzaville. Je souhaite que cette initiative louable soit renouvelée. Qu’il y ait une deuxième édition et d’autres qui suivront.
À propos du concours
Après le succès de la première édition du concours d’éloquence de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à laquelle 132 étudiants s’étaient inscrits, l’AUF s’est associée cette année à cette initiative pour lui donner une dimension internationale. Pour cette première édition internationale, c’est le continent africain qui était à l’honneur avec la participation de 16 candidats, issus de 9 universités africaines et autant de pays. Plus d’informations ICI. |