Depuis quelques semaines, l'AUF Europe de l'Ouest accueille, au sein de son équipe, 4 étudiant.e.s qui effectuent un stage professionnel dans le cadre de leur cursus universitaire. Nous avons souhaité valoriser leur parcours et leur engagement tant professionnel que personnel. Nous rencontrons cette semaine Corentin MONDON.
Quelques mots de présentation peut-être pour commencer : pouvez-vous nous décrire très brièvement votre trajectoire et ce qui vous conduit à travailler pour l’AUF ?
Natif de Touraine, j’ai grandi à Chinon, une petite ville située sur les bords de la Vienne. Aimant particulièrement ma ruralité, je souhaitais, fut un temps, devenir maire de ma commune, en plus de cela, j’étais assez curieux vis-à-vis de l’économie, la sociologie, la politique, et tout ce qui est relatif à l’organisation de nos sociétés. De ce fait, étudier la Science Politique m’est apparu comme une évidence et j’ai quitté mon pays, la Rabelaisie, pour aller étudier à Lille, où j’ai réalisé ma licence et plus tard, ma seconde année de Master.
A l’occasion de mes 3 premières années d’études, j’ai développé un véritable intérêt pour les enjeux géopolitiques, la coopération internationale et le développement durable. J’ai donc décidé de poursuivre avec un master dans lequel ces thématiques étaient omniprésentes. C’est dans ce contexte que j’ai découvert et me suis intéressé de près aux actions de l’Organisation Internationale de la Francophonie, notamment en Afrique centrale et dans la région des grands lacs.
De fil en aiguille, j’ai découvert l’AUF, et quand la possibilité d’œuvrer en son sein pour l’employabilité, une des composantes essentielles du développement durable, s’est présentée, j’ai sauté sur l’occasion, puisque cela répondait à mes aspirations.
Dans quelle mesure votre contribution aux activités de l’AUF s’inscrit-elle dans un engagement citoyen ?
Je ne sais pas si l’on peut considérer mes activités à l’AUF comme un engagement citoyen. Je pense surtout que je fais du mieux que je peux. Le développement durable, même si c’est une notion un peu fourre-tout, est quelque chose vers lequel nous devons tendre. Qu’il s’agisse d’écologie, d’inclusion économique, d’égalité des sexes, de démocratie… il est nécessaire de fixer des bases solides et équitables sur lesquells peuvent reposer nos sociétés.
Je n’ai pas la prétention de savoir exactement quelles sont ces bases, et comment les poser, mais en travaillant sur l’employabilité, et donc sur la possibilité pour les jeunes diplômés de s’épanouir professionnellement, j’ai l’impression de faire quelque chose de normal et d’apporter ma pierre à un édifice qu’il nous est important d’ériger.
Passons à un aspect plus personnel : qu’est-ce qui vous anime en dehors de vos activités de recherche et que vous souhaiteriez faire connaitre ?
Je pense qu’il est primordial de parler de la véritable recette de la carbonara. C’est-à-dire : sans crème fraîche, mais avec du pecorino, du guanciale et des jaunes d’œuf (je tiens à m’excuser auprès des personnes véganes qui liront cela). On touche là à quelque chose qui, en plus d’un apport nutritif conséquent, est une véritable source de plaisir, d’autant plus lorsque s’en suit un café légèrement amer.
Par ailleurs, je pratique la guitare et le ukulélé, mais surtout, je pourrais parler pendant des heures de ma région natale, de son histoire, des délices qu’elle prodigue, des châteaux, des couchers de soleil sur la Loire. En somme, un tas de choses assez simples, mais qui font de l’ordinaire un spectacle quotidien.