Nathalie Bouffioux participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Elle effectue sa mission de volontariat à la Direction régionale de l'AUF au Moyen-Orient au Liban. Elle est chargée du suivi des partenariats recherche et expertise pour la coopération universitaire.
Je réalise ma mission de VIF à la direction régionale de l’AUF au Moyen-Orient. Je suis chargée du suivi des partenariats recherche et expertise pour la coopération. J’assure notamment le suivi de projets de coopération inter-universitaire soutenus par l’AUF, j’aide à organiser des événements et des séminaires avec les écoles doctorales du Liban, et je participe au lancement de programmes liés à la recherche. J’ai également eu la chance de pouvoir participer à la mise en place de différents concours destinés aux doctorants, notamment la première édition du concours « Ma Thèse en 180 secondes » au Liban, qui a été une très belle expérience. Je contribue également à valoriser ces projets via les différents outils de communication dont nous disposons.
J’ai obtenu mon diplôme de sciences politiques à l’Université Libre de Bruxelles (Belgique), où j’ai suivi un master spécialisé sur les politiques et sociétés en Europe Orientale, Russie et Caucase. Ce master m’a permis de réaliser un stage de 4 mois au Service des Relations Internationales de la Higher School of Economics de Moscou, où j’occupais le poste d’assistante de coopération culturelle et académique. Après avoir terminé mes études, j’ai travaillé au Pôle International de l’Université de Limoges.
A côté de mes expériences professionnelles à proprement parler, j’ai toujours été engagée dans des missions de bénévolat.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
A vrai dire, j’ai eu beaucoup de chance : lorsque j’ai regardé la liste des postes proposés par le programme VIF, j’ai vu qu’il y en avait un au Liban qui correspondait à mon profil. J’avais toujours rêvé de pouvoir m’y rendre et de visiter la région, j’ai donc tenté ma chance. Le programme VIF est intéressant et je pense qu’il m’ouvrira d’autres opportunités pour la suite, ne fût-ce qu’en termes d’expérience professionnelle.
Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une expérience unique, car les organisations proposant ce type de contrats sont de plus en plus nombreuses. Qui plus est, il est possible de vivre une (ou même plusieurs) expérience de mobilité internationale pendant ses études et par la suite dans le cadre professionnel. Il faut que la personne soit en phase avec son désir de mobilité, ce n’est pas une expérience qui peut convenir à tout le monde. Cependant, si l’on désire s’expatrier 1 ou 2 ans à l’étranger et y travailler, il faut foncer et prendre le risque, on ne ressort que grandi et enrichi de ce type d’expériences.
- S’engager, apprendre et partager
Cela se manifeste par la diversité des gens (collègues, amis, contacts proches ou plus lointains) que nous sommes amenés à rencontrer via le travail ou dans notre vie privée. Nous devons apprendre à nous adapter aux autres, à la société dans laquelle nous avons choisi de vivre et pour cela nous devons échanger, dialoguer, partager et s’engager vis-à-vis de ces personnes.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Je pense avant tout qu’il faut avoir la tête sur les épaules et rester positif et engagé pour passer les moments qui peuvent être difficiles. Il faut de la patience et une certaine capacité d’adaptation. Et quoi qu’il en soit, ces expériences sont enrichissantes et poussent à se remettre en question. Je conseillerais à toute personne intéressée par le volontariat de bien choisir sa mission, en fonction de son parcours académique et professionnel et de ses compétences, et non pas en fonction du pays de mission. Il y a énormément de candidatures donc autant mettre toutes les chances de son côté.