« Je m’investis pour partager mon expérience et mes compétences » déclare Nadine Thézé-Thiébaud. Cette professeur à l’Université de Bordeaux a intégré le Conseil scientifique de l’AUF portée par la volonté « d’être utile au bien commun, aux étudiants francophones ».
Enseignement et recherche sont liés
Nadine Thézé-Thiébaud, aime autant l’enseignement que la recherche, car ces deux missions de transmission et de formation sont à ses yeux inséparables. Avec un objectif commun : que l’étudiant progresse et s’épanouisse dans son parcours. Elle a donc notamment créé une licence professionnelle et un master de recherche, en même temps qu’elle forme des doctorants. Mais pas seulement ! Elle continue de publier régulièrement dans de nombreuses publications scientifiques internationales dont certaines à but pédagogique.
Son domaine de prédilection ? La biologie cellulaire et le développement embryonnaire. Elle s’est intéressée successivement au foie (hépatite B), à des modèles de développement (oursin, poisson, amphibien) pour des laboratoires français et américains. Et depuis trois ans, elle étudie le rôle des UV dans l’apparition de cancers de la peau.
L’AUF pour partenaire privilégié
En 37 ans de carrière, entre autres au sein de la Conférence nationale des doyens scientifiques (CDUS) – ayant été Doyenne de la faculté des Sciences de la Vie – puis de la Conférence internationale francophone des responsables d’universités (CIRUISEF), Nadine Thézé-Thiébaud a connu de multiples échanges avec d’autres pays. Et, petit à petit, a pris conscience de la richesse de la francophonie : son réseau, ses solidarités, son importance pour défendre la langue française dans le domaine de la recherche. L’AUF est ainsi devenue un véritable partenaire. Nadine Thézé-Thiébaud participe alors à de nombreuses actions comme actuellement le projet Erasmus + PULSE qui vise à soutenir les licences scientifiques en physique, chimie et biologie, associant 5 universités francophones. Par exemple, des TP numériques conçus en France sont proposés en Afrique de l’Ouest où les TP réels manquent.
Nadine Thézé-Thiébaud résume avec enthousiasme : « L’AUF est extraordinaire, car elle permet des rencontres avec des collègues qui partagent la même philosophie d’entraide, la volonté de construire ensemble. Cela ne marcherait pas sans cette part d’humain. »
Son rôle au sein du Conseil scientifique de l’AUF
Très fière d’avoir intégré le Conseil scientifique, Nadine Thézé-Thiébaud se réjouit de ce que l’instance ait atteint la parité femme-homme pour la première fois.
Pour veiller aux équilibres entre les régions et les disciplines, son expérience au sein de la CIRUISEF, sera un atout précieux. Elle souhaite aussi continuer d’œuvrer pour l’insertion professionnelle des étudiants francophones, car développer les liens avec les entreprises est pour elle un axe de travail essentiel. Ce poste, c’est aussi une nouvelle façon de collaborer avec l’AUF, une étape qui la réjouit et comble son appétence pour les échanges et les rencontres !
INSERM : https://u1035-inserm.fr/fr/institution
CIRUISEF : http://www.ciruisef.com/
Université de Bordeaux : https://biologie.u-bordeaux.fr/