Matagaly Karidja Traoré, Ivoirienne, participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Elle effectue sa mission de volontariat à la Direction régionale Europe centrale et orientale de l'AUF. Elle est chargée de communication.
- Quel est votre parcours ?
Mon dernier diplôme en date est un master en développement / spécialité Communication et Médias de l’Université Senghor d’Alexandrie (Egypte). Travaillant également sur les questions de sécurité et de paix, j’ai été honorée du prix de la Renaissance Française en 2017 pour mon travail sur la radicalisation des jeunes en Afrique de l’Ouest.
Professionnellement active depuis 2008, j’ai travaillé dans différentes zones géographiques de la Côte d’Ivoire et dans différents secteurs d’activités. J’ai également réalisé quelques stages à l’international.
- Quel est votre rôle au sein de l’AUF ?
J’ai été retenue au poste de chargée de communication à la Direction régionale Europe centrale et orientale qui est installée à Bucarest. J’anime le site institutionnel et les réseaux sociaux (Facebook et twitter) de cette direction. Je contribue à la conception de supports de communication et je participe à l’organisation d’événements. J’ai également en charge la conception de la lettre d’information électronique et j’ai la chance de prendre part à toutes les activités organisées par l’AUF en Europe centrale et orientale.
- Pourquoi avez-vous postulé au programme de volontariat international de la francophonie ?
Dotée d’une expérience professionnelle au niveau national, j’ai toujours pensé qu’une expérience sérieuse à l’international était nécessaire pour m’affirmer professionnellement. De plus, le programme de volontariat international de la Francophonie est une occasion de faire voyager nos différentes cultures. C’est un véritable moyen de véhiculer et de cultiver les notions de tolérance, d’éducation, de multilinguisme, d’échanges, de vivre libre ensemble.
Je pense que la mobilité internationale est une opportunité unique, parce qu’elle nous fait mûrir autant sur le plan professionnel que personnel. On y gagne en tolérance, en sérénité, mais surtout en vision. On comprend que le monde ne s’est pas fait en un jour. Vivre cette expérience me permet de mieux appréhender les défis qui sont miens en tant que francophone, en tant que femme africaine mais surtout en tant qu’Homme tout simplement .
- Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour postuler à ce programme ?
Il faut avoir une énorme capacité d’adaptation et une envie effrontée d’apprendre, de découvrir. On doit être tolérant, ouvert d’esprit. Quand on sait s’adapter, on est ouvert aux enseignements. Parce qu’une fois hors de chez nous, on doit apprendre à gérer un nouvel environnement de vie, de nouvelles habitudes professionnelles et sociales et même alimentaires. On ressort toujours changé d’une pareille expérience.
Il faut oser ! Voyager est une des armes les plus puissantes contre l’ignorance. Il ne faut pas craindre de sortir de sa zone de confort. Le programme de volontariat international nous offre l’opportunité d’exercer sur un plan international mais surtout d’affiner nos compétences en apprenant dans des structures cosmopolites, aux côtés de personnes expérimentées et dans un milieu multiculturel. Le volontariat international de la francophonie, c’est l’école de la vie à dimension professionnelle.