Dina El Kordy, doctorante à l’Université Ain Shams en Égypte, a remporté, le dimanche 30 juin 2019, la 2ème finale nationale égyptienne du concours « Ma thèse en 180 secondes – MT180 » organisée par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) en partenariat avec l’Institut Français d’Égypte. Elle représentera l’Égypte à la finale internationale organisée cette année par l’AUF, en partenariat avec le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sénégalais, le 26 septembre 2019 à Dakar, au Sénégal.
En présence de M. Hervé Sabourin, directeur régional de l’AUF Moyen-Orient, de Mme Noha Sultan, responsable du Campus Numérique francophone (CNF) d’Alexandrie et de Madame Rym Abderrahmani, attachée scientifique à l’institut français d’Egypte, la finale nationale de l’Égypte a mis en compétition 11 candidats, dont 2 hommes et 9 femmes, issus des universités d’Alexandrie, Ain Shams, Suez, Sohag, Assiout et El Minia.
Mme Dina El Kordy, lauréate du concours, a remporté le premier prix du public et le premier prix du jury. L’intitulé de sa thèse est « Comparaison entre les interprétations de Si Hamza BOUBAKEUR, Jean GROJEAN et André CHOURAQUI pour la sourate les Femmes. Étude des problèmes d’interprétation ».
Elle a exprimé sa joie après avoir reçu le premier prix : « Je suis vraiment très ravie d’avoir remporté le premier prix du jury et du public. J’ai déployé de très grands efforts pour me préparer et pour ne pas avoir le trac et avoir l’éloquence pour convaincre le public et le jury. Je suis très reconnaissante envers mon formateur Narcisse FOMEKONG avec qui j’ai suivi la formation sur l’Art Oratoire auprès de l’AUF et qui m’a vraiment soutenue. J’ai vraiment l’honneur de représenter l’Égypte, mon pays, à la finale internationale à Dakar. Je ferai de mon mieux pour être à la hauteur. »
Mme Nourhane El Rashidi, enseignante à la filière de langues appliquées à l’Université d’Alexandrie, a remporté le second prix du jury. Sa thèse s’intéresse aux « néologismes dans la révolution de 2011 dans la presse égyptienne, française et francophone »
Les participants ont soulevé l’importance et l’intérêt du concours qui a représenté un exercice important et leur a permis de s’exprimer d’une façon claire et convaincante, valorisant ainsi leurs travaux de recherche.
La formation à l’art oratoire, qui a été dispensée à tous les candidats, leur a été déterminante pour élaborer une synthèse de leurs travaux, pour maitriser la tonalité, la gestuelle et les modalités du « parler en public ».