Dans le cadre de son engagement continu pour la promotion de la francophonie, l'AUF – Afrique du Nord a organisé en partenariat avec l’Institut français du Maroc et l’Académie Goncourt, le Goncourt Choix du Maroc. Cette deuxième édition, qui s'est déroulée à Rabat dans le cadre du Salon International de l'Édition et du Livre (SIEL), a récompensé Neige Sinno pour son œuvre "Triste Tigre", publiée aux Éditions P.O.L.
La cérémonie de remise du prix a vu la présence de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, de l’écrivain et membre de l’Académie Goncourt, Tahar Ben Jelloun, du directeur régional de l’AUF – Afrique du Nord, Giovanni Agresti, de l’écrivain, réalisateur et lauréat du prix Goncourt 2023, Jean-Baptiste Andréa, et de l’écrivaine et marraine du Goncourt Choix du Maroc Lamia Berrada-Berca.
« Ce Prix apporte […] de beaux fruits, qui commencent à germer en octobre et qui parviennent à maturation aujourd’hui. Tout d’abord, il promeut, auprès d’un échantillon représentatif d’étudiants en Lettres de sept universités marocaines, toutes membres de l’AUF, la lecture exigeante, l’approfondissement critique, la langue française littéraire. Et, avec la langue, c’est aussi la pensée qui gagne en ouverture et en profondeur. » a déclaré Giovanni Agresti.
Le Prix Goncourt « Choix du Maroc » constitue un moteur essentiel pour l’innovation intellectuelle et le développement des compétences critiques parmi les jeunes. En effet, à travers les discussions et les débats stimulés par ce prix, les étudiants sont invités à explorer des perspectives diverses et à développer une compréhension plus profonde des enjeux sociaux et culturels reflétés par la littérature.
Giovanni Agresti a ajouté : « Le Prix prévoit que cette lecture ne soit pas qu’une lecture solitaire : des ateliers, des débats sont organisés afin de dégager un consensus – ou alors un dissensus – autour des œuvres lues et travaillées. Je trouve que c’est un très bel exercice de dialogue par et autour de la parole. Et cela représente, aussi, un exercice de citoyenneté.«
La proclamation de la lauréate a été prononcée par les 7 jurés étudiants qui avaient fait le déplacement, accompagnés de leurs enseignants et des doyens des facultés participantes. Les représentants de chaque jury se sont réunis le 10 mai à l’Institut français de Rabat pour une délibération à huis clos, présidée par l’écrivain Tahar Ben Jelloun qui a partagé son expérience d’académicien du Goncourt.