L’Université de Balamand a accueilli le 11 mai une journée de sensibilisation à l’entrepreneuriat étudiant, organisée par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) dans le cadre du projet DEEL (Développement de l’entrepreneuriat étudiant au Liban).
La conférence adressée aux enseignants surtout, vise à mieux comprendre comment la communauté universitaire peut et doit s’investir dans la mise en place d’un véritable écosystème entrepreneurial, notamment auprès de ses étudiants. Elle a été précédée par deux conférences similaires l’une à l’Université Libanaise (mars 2018) et l’autre au Conservatoire National des Arts et des Métiers (avril 2018).
Plusieurs intervenants ont pris la parole, parmi lesquels Mme Ursula Hage, spécialiste en entrepreneuriat à l’Université Saint Joseph, qui a partagé son expérience en Amérique latine. Solène Le François, cofondatrice de MyAftersCool, une plateforme sur le Web qui met en contact les parents avec des professionnels qui offrent des activités pour enfants et adolescents, est revenue sur la création de sa propre entreprise.
De son coté, le directeur régional de l’AUF Moyen-Orient M. Hervé Sabourin a souligné qu’ « il est de notre responsabilité à tous, universités mais aussi acteurs de la société civile, de prendre en charge les questions d’employabilité et d’insertion socio-professionnelle des étudiants dans un monde soumis aux contraintes de plus en plus fortes du marché du travail. Cela passe nécessairement par le développement d’une politique cohérente de partenariat entre le monde universitaire et le monde des entreprises, cela passe aussi par le développement auprès des étudiants de la culture et de la pratique de l’entrepreneuriat ».
A noter que le projet DEEL (https://bit.ly/2x1LOQX), piloté par l’AUF a été lancé en 2017 pour répondre aux problèmes de l’employabilité des jeunes diplômés. Son premier objectif est accompli : il s’agit de la création d’un nouveau statut d’étudiant-entrepreneur validé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur au Liban. Ce statut spécifique permet aux étudiants de remplacer certains crédits académiques par des périodes d’incubation visant à la création de leurs idées d’entreprise, obtenant aussi une certification en compétence entrepreneuriale.