Joël Rakotomamonjy, volontaire international de la Francophonie à l’AUF à Abidjan (Côte d’Ivoire)

RAKOTOMAMONJY - Photo

Joël Rakotomamonjy, Malgache, participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il est assistant de projet à l'Antenne de l'AUF à Abidjan (Côte d'Ivoire).

  • Quel est votre parcours ?

J’ai obtenu en 2011 mon diplôme de Master 2 en management et gestion d’entreprises, option finances internationales.  J’ai débuté ma carrière professionnelle en tant que Consultant Economiste, dans un cabinet de conseils et d’expertises, et cela pendant près de 4 ans. Souhaitant mieux m’impliquer dans le processus de management d’un projet, j’ai intégré l’équipe du département communication et développement de la société GasyNet, membre du groupe SGS, en tant qu’assistant avant d’occuper le poste de chargé de projet. Au cours de mes 3 années au sein de cette société, j’ai développé différentes missions pour promouvoir divers outils technologiques de pointe, notamment le guichet unique électronique TradeNet qui optimise les performances de l’administration douanière et contribue à faciliter le climat des affaires. Par ailleurs, j’ai également participé à la mise en place d’une nouvelle direction, dédiée aux projets d’appuis pour les industries, pour le compte de la société SGS Madagascar.

  • Quel est votre rôle au sein de l’AUF ?

J’occupe actuellement la mission de volontariat d’assistant de projets au sein de l’Antenne de l’AUF à Abidjan. Je participe au projet « Appui à la Modernisation et à la Réforme des Universités et Grandes Ecoles de Côte d’Ivoire » et plus particulièrement au lot 1  du projet « Appui à la Création d’une Université Virtuelle ». Il s’agit d’un projet de coopération associant l’AUF et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de Côte d’Ivoire.  Je suis également impliqué dans le processus de capitalisation des apprentissages, afin d’améliorer le fonctionnement de l’équipe-projet à Abidjan et la gouvernance du projet dans sa globalité.

  • Pourquoi avez-vous postulé au programme de volontariat international de la francophonie ?

J’ai été bénévole dans plusieurs associations depuis que j’ai intégré l’université. Cela a été le premier pas pour moi vers le volontariat. J’ai souhaité faire cette expérience pour me sentir davantage engagé envers les autres et  apporter ma contribution pour faire avancer un projet innovant, et vivre une expérience à l’internationale. Ma mission actuelle me donne la possibilité d’évoluer dans le domaine de la coopération internationale, un domaine qui m’a toujours passionné. J’ai aujourd’hui l’occasion d’enrichir mon expérience dans le processus de montage et de suivi des projets menés en partenariat avec de grands bailleurs internationaux dans le domaine de l’enseignement supérieur, dans le contexte de l’Afrique de l’Ouest. C’est une opportunité unique en termes de carrière professionnelle.

Ce volontariat constitue une étape d’extrême importance dans mon parcours professionnel, mais aussi sur le plan personnel. Une telle expérience, unique et enrichissante, est une vraie opportunité pour développer mes compétences et me familiariser avec le domaine de la coopération internationale, où j’ai toujours voulu évoluer professionnellement. Par ailleurs, cette mission représente pour moi une chance unique de vivre une expérience humaine de partage et d’ouverture culturelle.

  • Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour postuler à ce programme ?

Le Volontariat international de la Francophonie est une expérience fondatrice pour n’importe quel jeune, du moment où il porte en lui des valeurs de paix, d’échange, de diversité et de partage. Il y a une expression française que j’aime beaucoup  « sortir des sentiers battus ». Du moment où on est prêt à sortir de ce qu’on a toujours connu pour en apprendre plus sur les autres et en définitive, plus sur soi-même, cette expérience sera à coup sûr bénéfique. Pour s’imprégner d’une culture, il faut la vivre et l’expérimenter en se libérant d’éventuels préjugés. La curiosité devient alors le meilleur allié. À cela il faut juste ajouter une bonne dose de courage et d’audace.

Il faut prendre le temps d’analyser les offres de missions qui sont proposées et déposer sa candidature pour une  mission pour laquelle on est sûr de pouvoir apporter une valeur ajoutée et qui pourra  enrichir sa carrière professionnelle. Mais il ne s’agit pas seulement d’une aventure professionnelle, il faut prendre également le temps de se  renseigner sur le pays d’affectation afin de pouvoir se projeter  dans sa vie future.

Une fois sur place, adopter la culture du libre et du vivre ensemble afin de croquer à pleine dent dans cette belle aventure.

 

Date de publication : 04/10/2018

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