Franck Quentin Nfotabong, volontaire international de la Francophonie à l’AUF à Paris (France)

NFOTABONG - Photo 2

Franck Quentin Nfotabong est d'origine camerounaise. Il participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Il a effectué sa mission aux services centraux de l'AUF à Paris (France).

  • Pourriez-vous nous faire un résumé de votre parcours académique et professionnel ?

Depuis l’été 2016 je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie informatique acquis à l’École Polytechnique de Yaoundé au Cameroun. Par la suite j’ai fait mes débuts professionnels en tant que développeur dans une structure de e-commerce, mais dans un désir de m’orienter vers les métiers liés à la science de données et l’intelligence artificielle, j’intégrais une année plus tard un grand groupe de télécommunications dans un rôle d’Analyste de données au sein du département expérience client, j’y ai passé deux ans et de là j’ai postulé au programme de volontariat international.

  • Pourquoi avez-vous postulé au programme de volontariat international de la francophonie ?

J’ai vu en ce programme de volontariat, l’opportunité de continuer de grandir dans un domaine qui me passionne tout en apportant ma contribution à l’implantation et la vulgarisation des usages du numérique grâce aux nouvelles technologies dans l’espace francophone. Cela permettrait ainsi d’aider à briser multiples barrières (économiques, éducatives, …) grâce aux services que nous pouvons rendre de façon digitale.

  • Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour postuler à ce programme ?

En me basant sur cette expérience de volontariat, je dirais que les qualités indispensables qu’il faudrait avoir pour postuler à ce programme sont La tolérance de la différence et l’adaptabilité car ce programme nous amène à évoluer dans des environnements et des conditions différents, et il est nécessaire de pouvoir tolérer les différences d’habitudes, de comportements, et d’apprendre les un.e.s des autres de ces différences et de s’adapter en fonction des différentes situations. Ensuite, il faudrait également de la générosité car bien que l’expérience soit enrichissante, elle consiste également à donner de façon volontaire de son temps, de sa bonne humeur, de ses compétences afin d’atteindre un objectif global commun. Et enfin, il faudrait de la compétence, car il faut pouvoir être en mesure de mener à bien les différentes missions confiées

  • Quel est votre rôle de volontaire au sein de l’implantation ? Quels sont les objectifs à réaliser ?

Au sein de la direction du numérique, je suis Analyste de données linguistiques. Grâce à une meilleure compréhension et un bon usage des données à disposition, il s’agit d’aider à intégrer à nos plateformes numériques des services beaucoup plus intelligents et adaptés aux utilisateurs, notamment les étudiant.e.s, enseignant.e.s/chercheur.se.s de l’espace universitaire francophone. Nos plateformes numériques étant entre autres une bibliothèque numérique qui permet à des étudiant.e.s (et pas uniquement) de partout dans le monde d’avoir accès à un grand nombre de ressources bibliographiques rares et souvent privées, à un coût nul et quel que soit leur emplacement dans le monde. Il faut ainsi s’assurer -pour le cas d’usage précédent- que chaque utilisateur.trice ait la bonne information dont il/elle a besoin, au bon moment, sans avoir à faire des efforts incommensurables.

  • Considérez-vous vivre une opportunité unique dans le cadre de cette expérience de mobilité internationale ? Et pourquoi ?

Effectivement, c’est une opportunité assez unique. Unique car c’est ma première expérience en dehors de mon contexte natal, j’ai ainsi l’opportunité de partager ma vision, et de confronter mes façons d’aborder différents sujets avec d’autres personnes de cultures différentes. Le programme me permet également de grandir en expérience beaucoup plus vite que dans un contexte normal, car la mission étant limitée dans le temps, il s’agit de réaliser le maximum de choses en peu de temps.

  • Le programme de volontariat international de la francophonie repose sur les valeurs de solidarité, de partage et d’engagement. Comment cela se manifeste-t-il dans votre volontariat ?

Tout au long de ma mission, ces valeurs se manifestent chacune dépendamment du contexte. Déjà l’engagement, car chaque jour consiste à travailler sans relâche afin d’atteindre les objectifs pour lesquels nous nous sommes engagé.e.s, peu importe le climat, ou toute autre perturbation, il s’agit de tout donner pour atteindre les objectifs fixés. C’est également une expérience de partage, car j’apprends énormément des autres collègues, et je partage aussi avec eux/elles mes savoirs faire/être/vivre ; Nous avons notamment des réunions de partage dont l’objectif est celui-là. La solidarité quant à elle se manifeste en deux dimensions. La première dimension étant entre volontaires qui résident à Paris, nous nous entraidons et nous aidons à faire face aux difficultés que peuvent traverser les un.e.s et les autres. La seconde dimension est la solidarité dans l’environnement professionnel, où nous essayons de s’aider mutuellement à atteindre les objectifs fixés

  • Auriez-vous des conseils à prodiguer à un.e futur.e candidat.e intéressé.e par ce programme ?

À tout candidat.e intéressé.e par ce programme, je dirais que c’est une expérience à la fois humaine mais également professionnelle enrichissante. Il est important de s’armer en plus des qualités professionnelles, de qualités humaines telles que la tolérance, la générosité, l’ouverture d’esprit afin de vivre cet enrichissement-là.

Date de publication : 09/07/2020

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