Modibo Koante, Sophie Henquinet, Nadia Lakhnati et Komla Dovenè Kadzahlo participent au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Ils réalisent leur mission de Volontariat au sein d’implantations de l’AUF en Asie-Pacifique. Entretiens.
Modibo Konate
Modibo Konate est en poste à l’Antenne de l’AUF à Port-Vila au Vanuatu. Il est chargé du suivi des formations ouvertes et à distance.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
J’ai postulé au programme volontariat international de la Francophonie pour plusieurs raisons : découvrir un environnement de travail international ; Mettre mes compétences aux services de l’entraide des peuples francophones ; et renforcer mes compétences dans une équipe multidisciplinaire.
Je pense que la mobilité internationale est une des meilleures stratégies pour renforcer les liens et la solidarité entre les peuples francophones. À travers ce programme de volontariat les jeunes francophones ont la possibilité de découvrir des environnements différents. La mobilité permet également de partager ales valeurs communes à la francophonie.
- S’engager, apprendre, partager
Nous sommes dans un concert des nations où le partage et l’entraide doivent être les leviers de cette organisation. Par ce programme, tous les pays membres comprendront l’initiative francophone en matière de paix, d’assistance à la jeunesse et de bonne gouvernance.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Les qualités indispensables pour s’engager dans ce programme sont selon moi : le sacrifice, la prise d’initiative, le dévouement. Et bien sûr, il est nécessaire d’avoir des compétences dans son domaine d’activité
Sophie Henquinet
Sophie Henquinet est en poste à l’Antenne de l’AUF à Phnom Penh au Cambodge en qualité d’Assistante de projet au développement et à la coordination de master de l’INALCO – projet Manusastra à l’Université Royale des Beaux-Arts (URBA) de Phnom Penh.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
J’ai postulé au programme de volontariat international de la francophonie parce que cela représentait pour moi l’opportunité de mettre à contribution mes compétences et de valoriser mon expérience. En effet, il est beaucoup plus rare d’avoir cette opportunité en France lorsqu’on est jeune diplômé avec peu d’années d’expérience.
Il s’agit véritablement d’une opportunité unique de vivre une expérience de mobilité internationale. D’un point de vue professionnel cela me pousse à me remettre constamment en question afin de m’assurer une parfaite intégration au sein de mon équipe. D’un point de vue personnel, cela me permet de m’ouvrir à un autre pays et une autre culture (apprentissage de la langue locale, visites culturelles, etc.).
- S’engager, apprendre, partager
Pour moi les valeurs de solidarité et d’engagement au sein du programme ressortent principalement au contact avec mes homologues V.I.F. Nous communiquons quotidiennement et nous nous soutenons mutuellement dans nos missions. Lorsque nous rencontrons des difficultés, il y a toujours un soutien et un mot encourageant.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Pour postuler à ce programme, il faut être véritablement déterminé et motivé, mais aussi avoir la capacité de s’ouvrir aux autres et à un environnement de travail différent de ce à quoi nous avons parfois l’habitude. La mission de V.I.F. requiert une grande adaptabilité. Si je devais donner un conseil à un futur candidat au volontariat international de la francophonie, ce serait d’avoir confiance en soi et de prendre conscience de l’atout qu’il peut représenter pour le programme de par sa détermination, sa motivation et ses compétences.
Nadia Lakhnati
Nadia Lakhnati, travaille comme chargée de projets pour le Campus Numérique Francophone (CNF), implantation du Bureau Asie-Pacifique de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) à Hô-Chi-Minh-Ville (HCMV) au Vietnam.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
Passionnée par le numérique et les libertés individuelles sur internet, mon rêve a toujours été de réaliser une expérience professionnelle à l’international et mettre à contribution mes expériences au profit de projets utiles dans ce domaine. Je crois réellement aux valeurs que fonde la francophonie. Travailler pour un programme de volontariat représentant la jeunesse et la diversité n’a pu que consolider ma motivation. D’où l’expression « eureka » pour moi car le poste proposé répondait parfaitement à mes attentes.
Passer une année de volontariat au Vietnam est une réelle opportunité pour moi car elle me permet de vivre une expérience unique et enrichissante tant sur le plan professionnel que personnel. A mon avis, vivre en travaillant à l’étranger est une leçon de vie. C’est une bonne occasion de découvrir mes limites et d’enrichir mes expériences et mes connaissances à travers une autre culture et une histoire totalement différente.
- S’engager, apprendre, partager
Au cours de ce programme, le volontaire développe un savoir d’expériences, qu’il compte réinvestir, exprimer et échanger de manière désintéressée au service de la francophonie et de la communauté francophone : c’est l’engagement et le partage des savoirs, valeurs considérables que prône ce programme.
Dans la même optique, la solidarité occupe une place de choix en ce sens que le volontaire est plus qu’heureux d’être encadré par une structure d’accueil à laquelle il est affecté qui met tout en œuvre pour faciliter son insertion professionnelle dans le respect de ses ambitions et de son projet personnel afin qu’il ressorte de ce programme avec des acquis solides. Ces derniers n’étant pas le seul apanage du volontaire lui-même, seront mis à profit par le volontaire au service des autres pour contribuer au rayonnement du monde francophone.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Ce programme de volontariat international de la francophonie étant une opportunité unique de vivre une expérience de mobilité internationale au sein de la grande famille des nations partageant le français comme héritage commun. Il faut alors faire preuve non seulement d’ouverture d’esprit et de capacité d’adaptation mais aussi et surtout le sens de l’organisation et la sociabilité, c’est-à-dire le respect de la culture du pays d’accueil et ce, hormis le profil requis.
Il y a toujours de bonnes et des mauvaises raisons pour hésiter. Mais à ceux qui partagent mon diagnostic introductif, je dirai qu’il faudra être très motivé, croire en soi et faire un effort de mettre toutes les chances de son coté en préparant un projet professionnel cohérent en vue d’un bon choix.
Komla Dovenè Kadzahlo
Komla Dovenè Kadzahlo est en poste à l’Antenne de l’AUF au Laos (Vientiane). Il est chargé de développer des cours en ligne sur la prise en charge des maladies infectieuses en zone tropicale.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel
J’ai choisi depostuler au programme de volontariat international de la francophonie pour avoir une expérience à l’international et décourvir d’autres cultures. Vivre une expérience de mobilité internationale est une opportunité unique? Cela vous permet de développer des aptitudes et des compétences nouvelles.
- S’engager, apprendre, partager
En prenant mon cas précis, ici au Laos, je discute tous les jours avec des étudiants lao et j’apprends d’eux tout comme eux de moi ; ils sont motivés, ils ont envie d’aider leur population et cela donne envie à les pousser à atteindre leur objectif.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Il faut répondre aux critères d’admission (être issu d’un pays membre de la francophonie, avoir un diplôme universitaire, l’âge requis) mais il faut aussi avoir un peu de chance de son côté. Comme conseil : qu’il se jette à l’eau, qu’il postule pour ce qu’il aime et sait faire lorsque le concours sera lancé.