Du Professeur Jean-Luc Teillaud, Directeur de Recherche à l'INSERM (France)
Avec la participation de Monsieur Jean-Luc Guesdon (modérateur) assisté de Guy Vernet et Luc Rondeleux
Les campus numériques francophones de Dakar (Sénégal), Chisinau (Moldavie), Cotonou (Bénin), Réduit (Maurice) et l’Institut de la Francophonie pour la Médecine Tropicale (IFMT) de l’Agence universitaire de la Francophonie , les Instituts Pasteur de Phnom Penh (Laos) et Tananarive (Madagascar) participent à une visioconférence autour des Anticorps monoclonaux à usage thérapeutique : optimisation, nouveaux formats et défis technico-économiques donnée par le Professeur Jean-Luc Teillaud, Directeur de Recherche à l’INSERM (France).
Elle se tiendra le 12 juin 2012 à 10h00 de Paris (GMT+2) et sera suivie d’un débat scientifique entre les conférenciers et les publics mobilisés par les implantations de l’AUF (Ecoles de médecine, chefs de services d’hôpitaux…) et modéré à Paris par Jean-Luc Guesdon (Association des ancines élèves de l’Institut Pasteur) assisté de M. Guy Vernet et Luc Rondeleux (Université Paris Sud, Orsay, France).
La conférence sera donnée du Campus de l’Université Paris-Sud 11 (entrée « Bures-sur-Yvette »), bâtiment 220 (Institut d’Électronique Fondamentale), 2e étage et peut accueillir un faible public.
Résumé :
L?ingénierie des anticorps monoclonaux, désormais largement utilisés en clinique humaine, a permis de développer une nouvelle génération d?anticorps, dont les propriétés fonctionnelles ont été optimisées soit en modifiant leur région Fc soit en concevant de nouveaux formats (anticorps bi-spécifiques, anticorps couplés à des drogues, fragments stabilisés).
Ces anticorps vont permettre des avancées significatives dans le traitement de pathologies pour lesquelles l?arsenal thérapeutique est limité et pourraient permettre une réduction des coûts des traitements, au moins pour certains d’entre eux. Cela nécessite certainement encore de nouvelles avancées dans le domaine de la production, de la purification, ainsi que dans les protocoles d’utilisation chez les patients et pose de façon aiguë la question des molécules biosimilaires.