Amandine Beauvallet, Française, participe au programme Volontariat international de la Francophonie (VIF) mis en place par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Elle effectue sa mission de volontariat au Campus numérique francophone (CNF) de l'AUF à Erevan (Arménie). Elle est lectrice de Français.
- Quel est votre parcours ?
J’ai passé une licence LLCE (Langue Littérature et Civilisation Etrangère) Anglais avec une mineure Français Langue Etrangère. L’année suivante, je suis partie au pays de Galles pour être assistante de français avec le programme du Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP). J’intervenais auprès de classes de niveau collège et je préparais les lycéens à leur épreuve de français pour leurs examens. Lorsque je suis revenue, j’ai décidé de faire un master Linguistique et Didactique option Didactique en Contexte Spécifique et je suis partie en République de Macédoine pour mon stage de master 2. J’intervenais auprès des professeurs dans le niveau élémentaire, collège et lycée pour des cours de français deuxième langue mais aussi dans les classes bilingues d’un lycée. Après mon master, j’ai travaillé en Espagne dans un Institut Français pendant 7 mois. Cette expérience m’a permis de prendre confiance par rapport à l’enseignement aux adultes.
- Quel est votre rôle au sein du campus numérique francophone de l’AUF ?
J’organise des ateliers autour de la langue française destinés aux étudiants et aux professeurs des universités francophones et membres de l’AUF à Erevan. Je diffuse des informations concernant les projets de l’AUF sur la page Facebook du CNF et auprès des partenaires et universités membres de l’AUF en Arménie.
La deuxième partie de ma mission consiste à donner des cours de français aux étudiants et au personnel (administratif et professeur) de l’Université Nationale d’Architecture et de Construction d’Arménie pour y renforcer le nombre de francophones et qu’ils puissent participer aux projets de l’AUF.
- Pourquoi avez-vous postulé au programme de volontariat international de la francophonie ?
En tant que professeur de Français Langue Etrangère, je préfère enseigner à l’étranger pour pouvoir découvrir une nouvelle culture, de nouvelles manières de penser, de vivre et d’enseigner. J’ai rencontré une volontaire lors de mon stage en République de Macédoine qui m’a parlé de son expérience et cela m’a donné envie d’y participer. Lorsque l’appel à candidature a été lancé en 2017, je me sentais plus en confiance par rapport à mes expériences d’enseignement passées alors j’ai décidé de tenter ma chance et j’ai postulé pour l’Arménie.
Chaque mobilité internationale est une opportunité unique, une expérience dont il faut profiter au maximum. Vivre dans une nouvelle atmosphère tant professionnelle que quotidienne nous fait forcément un peu changer notre vision du monde, de nous-même, de notre propre pays et culture. Il est important de découvrir de nouvelles choses et de réfléchir sur ce que l’on connait déjà. Partir à l’étranger le permet et c’est pour cela que la mobilité internationale devrait être encore plus valorisée qu’elle ne l’est déjà.
- Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour postuler à ce programme ?
Etre curieux, intéressé et être passionné par ce que l’on fait. Avoir à cœur de partager ses connaissances mais aussi d’en apprendre de nouvelles. Et aussi être déterminé.
Les jeunes francophones qui voudraient prendre part au programme de volontariat ne doivent rien lâcher, ils doivent rester confiants même s’ils doivent postuler plusieurs fois car finalement cela se concrétisera surement ! Les opportunités, même si elles ne sont pas toujours là où on les attends, finissent toujours par arriver et dans ce cas, il faut les saisir et en profiter au maximum.