La finale nationale ivoirienne du concours Ma thèse en 180 secondes a été organisée par l'AUF en partenariat avec le PASRES (Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique) et l’IRD (Institut de recherche pour le développement) le 6 juillet 2017. 13 candidats y ont participé. Manzan Ama Lethicia, doctorante au sein de l’UNA a été sacrée lauréate avec la présentation de sa thèse « la détermination des points et facteurs critiques de contamination par les aflatoxines, le long de la filière arachide dans la région de Korhogo". Elle participera à la finale nationale du concours le 18 septembre 2017 en Belgique.
- Pourquoi avoir participé au concours « Ma thèse en 180 secondes » ?
J’ai participé au concours parce que je trouve que c’est un exercice intéressant de pouvoir expliquer sa thèse en si peu de temps. Cela nous apprend à être bref, précis et concis, ce qui est très important pour un scientifique. Il permet surtout à tout un chacun, scientifique ou pas, de comprendre l’intérêt de notre thèse avec des termes appropriés.
- Comment avez-vous vécu la finale nationale en Côte d’Ivoire ?
Je l’ai très bien vécue, avec toutefois un peu de stress. L’atmosphère avec les autres candidats était très conviviale.
- Comment vous êtes-vous préparé(e) à la finale nationale ?
En Côte d’Ivoire, nous avons bénéficié d’une formation de trois jours, organisée par l’AUF, avec un spécialiste en communication qui a vraiment été d’une grande aide.
- Comment voyez-vous la finale internationale qui aura lieu le 28 septembre 2017 à Liège ?
C’est encore une opportunité d’apprendre plus auprès de personnes différentes. Mais aussi une opportunité de rencontrer d’autres thésards et chercheurs de différents pays afin de pouvoir tisser des liens qui pourront me servir dans ma carrière de chercheur. J’espère avant tout représenter fièrement la Côte d’Ivoire en remportant la victoire.
- Comment comptez-vous vous préparer à cette finale internationale ?
Je pense améliorer ma présentation avec l’aide de mes encadrants.
Ama Léthicia Manizan est une étudiante ivoirienne ayant réalisé tout son parcours à l’Université Nangui Abrogoua d’Abidjan, Côte d’Ivoire. Après un Diplôme d’Etudes Approfondies en microbiologie et biologie moléculaire et passionnée par la recherche, elle s’inscrit en thèse et effectue des travaux de recherche au Cirad de Montpellier. Ses résultats de thèse ont fait l’objet de présentations orales et posters lors de congrès internationaux. Pour elle, la recherche scientifique représente un outil essentiel pour le développement de tout pays émergent.