Paris le 14 mai 2013. Le 8 mai dernier, lors de la 16ème Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), qui a eu lieu du 7 au 9 mai à São Paulo (Brésil), les représentantes des établissements membres ont exposé des propositions pour l’avenir des femmes dans la Francophonie (présidentes, rectrices, directrices générales…).
Réunies pour la première fois sous limpulsion de la direction de lAUF et sous le haut patronage de Madame Yamina Benguigui, Ministre française déléguée chargée de la Francophonie, les représentantes universitaires de lAssemblée générale ont constaté la faible participation des femmes aux instances de lAgence et plus généralement à celles des universités et établissements denseignement supérieur, proposant, en conséquence, un certain nombre de mesures.
Leslie Hendricks Rubio, jeune rectrice de lUniversidad Tecnológica de Cancún (Mexique) a présenté les propositions pour « lavenir de la femme dans la Francophonie». Elle a mis en avant le constat dune « faible participation des femmes aux instances dirigeantes de lAUF, comme des universités ».
Fortes de ce constat, les représentantes universitaires, ont préconisé cinq mesures lors de cette Assemblée générale :
Tout dabord, la création dun réseau interne à lAUF en interaction avec dautres grands réseaux internationaux similaires. Ce réseau regrouperait les femmes responsables détablissements membres pour promouvoir laccès des femmes aux postes à responsabilité dans les établissements denseignement supérieur.
Dautre part, les représentantes universitaires souhaitent que lAUF mette en avant la recherche sur la parité et légalité des chances (comprenant les questions de discriminations sociales, économiques et politiques). Elles incitent également lAgence à adopter un principe de parité, à compétences égales, dans les critères dattribution des bourses, notamment dans les filières scientifiques ainsi que pour les mobilités enseignantes. Le lancement dune étude statistique sur la situation des femmes universitaires francophones paraît complémentaire à ces mesures. Cette analyse ferait lobjet dun colloque, suivi dune publication, et la création éventuelle dun observatoire.
Cinquième et dernier point, la mise en place dun prix « Femme francophone Entrepreneure » de lAUF permettrait de mettre à lhonneur les femmes et les projets de créations dentreprises pertinents.
« Les femmes doivent avoir toute leur place dans les métiers de lenseignement supérieur. Cest pourquoi nous devons nous engager, au sein de nos institutions, à prendre les mesures nécessaires pour reconnaître aux femmes laccès à lenseignement supérieur et à la recherche » affirme Bernard Cerquiglini, Recteur de lAUF.
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