Salma Ghoneim est professeure à l’Université Française d’Egypte. Elle est bénéficiaire d’un projet PCSI sélectionné en 2017 pour une durée de 2 ans et une subvention de 10 000 €. Le projet vient d’être clôturé. Il s’agit du projet ORIO : Optimisation des réseaux de l’internet des objets.
Ce projet est monté en partenariat avec l’Université d’Avignon et l’Université Mohammed V de Rabat.
Nous l'avons rencontrée.
En quoi consiste votre projet de recherche ?
Le projet ORIO s’inscrit dans le domaine des réseaux IoT et CPS (Cyber-Physical Systems). L’objectif est de conduire une recherche permettant d’optimiser la performance de tels systèmes en vue d’en améliorer la sécurité et la fiabilité.
Qu’apporte de nouveau votre étude ?
Au niveau scientifique : Le projet comporte deux contributions : (1) La proposition d’un modèle de confiance pour les réseaux IoT et l’introduction d’une métrique de confiance qui est mise à jour en temps réel. (2) La proposition d’une approche de monitorage des réseaux IoT pour assurer le bon fonctionnement. Une architecture IoT interopérable (Cloud/ fog) a été proposée pour l’affectation des taches dans le domaine de la santé (healthcare system).
Au niveau de la collaboration : Grâce à ce projet, on a pu entamer avec les partenaires des discussions fructueuses autour du thème proposé, consolider et faciliter l’échange de points de vue sur plusieurs problèmes liés à l’IoT. Cela d’un côté a fait étendre le cadre du projet, et de l’autre a formé des piliers de recherche future répondant à nos besoins.
Comment avez-vous entendu parler de l’AUF et pourquoi vous êtes-vous tournés vers l’agence?
Pour moi personnellement, et en tant que professeure d’université et chef du département TIC à l’UFE, être l’IP de l’équipe de recherche de ce projet a été ma première expérience de collaboration avec l’AUF. J’étais enthousiaste de prendre cette responsabilité en vue de la bonne réputation de cette agence, et en même temps j’avais peur de ne pas pouvoir réussir le projet jusqu’à la fin. Mais, ces peurs ont vraiment disparu avec le temps ! Indéniablement, le soutien de l’AUF, ainsi que sa politique de suivi de l’avancement du projet à travers toutes les phases, ont été la clé principale pour nous encourager et nous permettre de conclure avec succès.
Que pensez-vous du rôle de l’AUF au Moyen-Orient dans l’appui à la recherche ?
J’estime que le rôle que joue l’AUF est très positif au moins en ce qui concerne le renforcement des capacités pour travailler en équipe. Les participants à n’importe quel projet et de n’importe quel pays francophone ont, par l’AUF, une excellente chance de pouvoir travailler ensemble de façon complémentaire et forte, de rapprocher leurs objectifs et de travailler en harmonisation pour les atteindre. Les projets de l’AUF ainsi achevés ont mené à de bons résultats scientifiques, prometteurs et considérés comme de forts piliers de recherche future.
Quel avenir à votre recherche et à l’équipe de travail après l’arrêt du soutien de l’AUF ?
Le fait indéniable est que l’AUF nous a donné une excellente chance de travailler ensemble au sein d’une même équipe, ce qui nous a incité à ‘continuer’ ensemble. L’AUF a ouvert la voie à ‘une coopération et une collaboration futures’. Je suis optimiste sur nos chances futures de prolonger notre collaboration.
Un conseil aux étudiants qui hésitent à se lancer dans le domaine de la recherche ?
L’avenir est florissant non seulement pour ceux qui travaillent dur comme nous le savons tous, mais aussi pour ceux qui sont toujours désireux de s’améliorer dans tous les aspects de la vie. Le meilleur n’est possible que par la recherche scientifique. Alors, saisissez l’opportunité d’améliorer votre vie et de combattre les problèmes d’aujourd’hui ! Soyez proactif et jouez un rôle positif !