Ce nouveau traitement a été lancé dans le cadre du projet « Procédure alternative - thérapie à l'ozone par autohémothérapie majeure dans la lutte contre la COVID-19 (OZO-Co-VIE) » porté par l’Université "Dunărea de Jos" de Galaţi (Roumanie). Ce projet est financé par l’AUF. Il a été sélectionné suite à un appel international lancé par l’AUF en avril 2020 pour soutenir, au sein de ses établissements membres, des initiatives d’étudiant·e·s, d’élèves-ingénieur·e·s et de jeunes chercheur·e·s liées à la pandémie.
Le projet a été soumis par une équipe d’enseignants, de chercheurs et de spécialistes de la Faculté des Sciences et Génie Alimentaire, la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Galati et l’Hôpital Clinique d’Urgence « Saint André Apôtre » de Galati (Roumanie).
« Nous sommes fiers de pouvoir évoquer aujourd’hui un projet de notre université financé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), dans le cadre de l’Appel à projets international visant à réduire l’impact de la pandémie COVID-19. Je voudrais mentionner que sur près de 2 000 projets enregistrés dans 76 pays, seuls 92 ont été sélectionnés. Parmi ceux-ci, la Roumanie en compte 3 et 2 proviennent de notre université « , a déclaré le professeur ingénieur Puiu-Lucian Georgescu, recteur de l’université « Dunărea de Jos » de Galati.
Le projet vise à utiliser la procédure d’autohémothérapie majeure dans le contrôle de la COVID-19 pour les patients de l’unité de soins intensifs et pour des contacts des cas confirmés de COVID-19. Le chef de projet, l’ingénieur Cristian Dima rappelle les trois activités principales qui sont incluses :
- l’achat du générateur d’ozone et des composants nécessaires à la procédure majeure d’autohémothérapie
- la formation du personnel médical autorisé pour l’application de la procédure majeure d’autohémothérapie
- l’application de la procédure majeure d’autohémothérapie pour les patients de l’unité de soins intensifs et les contacts des cas confirmés de COVID-19.
Le docteur Alexandru Nechifor, coordinateur médical du projet, précise que c’est un traitement complémentaire dans lequel 95% d’oxygène et un petit pourcentage de 5% d’ozone sont introduits, ce qui a un effet extraordinaire. La procédure est simple. Une petite quantité de sang est collectée, 150 ml, le pourcentage d’oxygène et d’ozone est introduit et le sang ainsi traité revient dans le corps par un système de perfusion. L’ozone médical augmente la production d’interférons (la principale défense du corps contre les virus), crée des peroxydes d’ozone qui peuvent modifier les structures de l’enveloppe virale nécessaire pour se fixer aux cellules hôtes et améliorer également les processus immunitaires, la microcirculation et oxygène les cellules, nous aidant à lutter contre le virus COVID-19.
« De telles procédures sont toujours effectuées en Chine, en Italie, en Espagne et évidemment en Roumanie et nous sommes en contact permanent avec des spécialistes des pays mentionnés» déclare le docteur Nechifor.
La première bénéficiaire du nouveau traitement était une femme de 62 ans hospitalisée en soins intensifs à l’Hôpital d’Urgence de Galați. Grâce à cette thérapie complémentaire, la patiente bénéficie d’une chance supplémentaire dans la lutte contre le coronavirus.
Pour en savoir plus sur le projet : https://www.auf.org/nos-actions/toutes-nos-actions/procedure-alternative-therapie-par-lozone-par-auto-hemotherapie-majeure-dans-la-lutte-contre-le-covid-19/
Pour découvrir les 92 projets financés par l’AUF dans le cadre de son plan d’action spécial COVID 19 : https://www.auf.org/nos-actions/covid/