Les dispositifs du Bureau Moyen-Orient de l’AUF au cœur d’une journée d’information

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Le 27 janvier 2016, à l'hôtel Smallville à Beyrouth, le Bureau Moyen-Orient de l'AUF a organisé une journée d'information, intitulée "L'AUF au Moyen-Orient, des projets innovants pour une coopération réussie", pour présenter ses missions, ses objectifs, sa politique de partenariat et ses dispositifs de soutien aux mobilités, à la recherche, à la formation, à la gouvernance, au numérique et à l'employabilité des diplômés. De nombreux partenaires, responsables universitaires, enseignants, chercheurs, professionnels et journalistes ont fait le déplacement afin de mieux connaître les activités et services offerts par l'AUF.

Après un mot d’ouverture du directeur régional, Hervé Sabourin, l’administratrice régionale, Cynthia Raad, a présenté le réseau mondial de l’Agence afin de replacer le BMO dans un contexte international. Au niveau de la région, elle a insisté sur l’importance des Campus numériques francophones (CNF), véritables relais des activités du BMO à Tripoli, Alexandrie, mais également Damas et Alep dont les activités se poursuivent malgré le contexte très difficile.

Les responsables des différents pôles qui structurent l’action de l’AUF au Moyen-Orient se sont ensuite succédées pour présenter les projets qui y sont associés. Cynthia Zaarour a été la première à prendre la parole pour exposer les programmes de bourses étudiantes et enseignantes proposés par le BMO ainsi que les dispositifs d’appui à la gouvernance.

Suite à cette présentation, Pascale Asmar, boursière de l’AUF dans le cadre de ses études doctorales, a témoigné de l’importance du soutien que lui a apporté l’AUF dans la réalisation de sa thèse.

Mireille El Rayess a rappelé, quant à elle, que l’AUF apporte son soutien à de nombreuses manifestations scientifiques et publications, mais également à des Projets de coopération scientifique inter-universitaire (PCSI) dans plusieurs domaines. Le BMO a de plus noué de nouveaux partenariats avec des institutions renommées, le CNRS libanais d’une part, l’IRD et le STDF d’autre part, afin de soutenir davantage de projets de recherche par le biais d’un co-financement avec l’institution partenaire.

Afin de mieux illustrer l’impact important des dispositifs du BMO en matière de recherche, Mireille Kallassy a livré un témoignage poignant sur le soutien qu’elle a reçu de l’AUF dans le cadre de son projet de recherche sur les bio-pesticides.

Une présentation par Mirande Khalaf des grands partenariats du BMO avec, entre autres, l’Institut français, l’UNESCO et L’Orient-Le Jour, a permis de mettre en avant les nombreuses activités organisées en coopération avec ses institutions, qu’il s’agisse des séminaires sur le « dialogue interculturel » organisés tout au long de l’année en partenariat avec l’UNESCO, du Prix littéraire « Liste Goncourt / Le Choix de l’Orient » et des évènements ponctuant le Mois de la francophonie, menés en étroite collaboration avec les Institut français de la région, ou encore le partenariat avec L’Orient-Le Jour, premier quotidien d’expression française au Liban, ayant permis la création d’une page hebdomadaire dédiée à l’actualité des universités libanaises.

Rosalie Vigouroux a ensuite présenté le projet IFADEM Liban avant un témoignage de Samah Daakour, coordinatrice d’un des jurys du Prix « Choix de l’Orient ».

Omneya Shaker, responsable du CNF d’Alexandrie, a pris à son tour la parole pour présenter  la stratégie numérique de l’Agence et les activités des CNF de la région, en insistant sur l’importance de proposer des formations à distance, en français et par le recours au numérique, notamment dans des régions parfois reculées.

Son propos a été appuyé par Rima Malek, experte dans le domaine du numérique éducatif.

Enfin, Nathalie Bitar a exposé les projets de l’AUF visant au renforcement du lien Universités-Entreprises, et plus généralement les projets professionnalisants.

Reine Barbar, porteur d’un projet en « Tourisme et patrimoine culturel » soutenu par l’AUF, a captivé l’auditoire en évoquant les retombées de son projet sur la valorisation du patrimoine culinaire libanais à travers la gastronomie moléculaire, rendues possibles grâce au soutien du BMO.

La journée s’est clôturée par la remise du Prix « Femme Francophone Entrepreneure » à Stéphanie Hanna et Aline Gemayel, lauréates de l’édition 2015.

Date de publication : 29/01/2016

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