Le Prix « Le Choix Goncourt de l’Orient 2017 » à Véronique Olmi pour son roman « Bakhita »

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Suite à la délibération à huis clos du grand jury étudiant du Prix littéraire francophone régional « Le Choix Goncourt de l’Orient 2017 », organisé par l'AUF Moyen-Orient et l’Institut français du Liban, le Prix a été décerné le 10 novembre 2017 à Véronique Olmi pour son roman « Bakhita », publié aux Éditions Albin Michel. La proclamation a eu lieu à la Salle Samir Frangié du Salon du livre francophone de Beyrouth. La lauréate a été choisie au second tour du scrutin avec 22 voix sur 37.

Le jury était composé de 39 jurés, représentant 33 universités de 12 pays du Moyen-Orient : Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie, Irak, Iran, Jordanie, Liban, Palestine, Soudan, Syrie et Yémen. La mobilisation et le soutien des ambassades de France à Amman, à Bagdad et à Khartoum ont contribué à la réussite de l’activité auprès des universités jordaniennes, irakiennes et soudanaises.

En  présence d’Eric-Emmanuel Schmitt, membre de l’Académie Goncourt, et de Leila Slimani, lauréate du Prix Goncourt 2016, la proclamation du Prix s’est faite en arabe et en français par les deux plus jeunes étudiants du grand jury. Elle a été suivie d’un débat public entre les étudiants, M. Schmitt et Mme Slimani, modéré par la présidente du grand jury, Mme Salma Kojok, romancière francophone.

Comme le veut désormais la tradition, la lauréate 2017 du Prix « Le Choix Goncourt de l’Orient » sera invitée à l’occasion du prochain Salon du livre francophone de Beyrouth et son roman sera traduit en arabe. Les activités du Prix se prolongeront tout au long de l’année 2018 dans les pays de la région à travers les Campus numériques francophones de l’AUF et les Instituts français.

« C’est très émouvant pour moi de savoir que vous avez discuté avec passion de ces livres comme nous avons, à l’Académie Goncourt, discuté avec passion de ces livres. », a déclaré Eric-Emmanuel Schmitt.

« Je suis très émue d’être là face à ce jury si jeune, si divers et si féminin. La littérature et la francophonie ont une chose en commun : elles font tomber les murs là où beaucoup essayent d’en ériger, entre les sexes, entre les générations, entre les peuples. On voudrait nous faire croire qu’il existe un conflit irréversible entre les civilisations et la francophonie prouve exactement le contraire. », a ajouté Leila Slimani.

Pour en savoir plus

lechoixdelorient.blogspot.com

Date de publication : 10/11/2017

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