Les 22 et 23 mars dernier, l’École Doctorale de lettres, sciences humaines et sociales, et la faculté de pédagogie de l’Université Libanaise ont organisé, à l’École Doctorale, un colloque international intitulé : « Plurilinguisme dans l’enseignement au 21ème siècle : atouts et défis ». Ce colloque a reçu le soutien de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) , de l'Association Libanaise des Enseignants de Français (ALEF), de la direction régionale Moyen-Orient de l'Agence universitaire de la Francophonie, de l’Institut Français du Liban, de l’Université Franche-Comté et de l’Association An-Nour.
Cette manifestation qui s’inscrivait dans le cadre du mois de la francophonie au Liban avait un double objectif :
- situer le plurilinguisme dans le cadre des politiques éducatives mises en place dans le monde francophone ;
- s’interroger sur les pratiques d’apprentissage linguistique dans un contexte plurilingue.
Le colloque a suscité des débats et des échanges fructueux entre les participants issus de nombreux pays de la francophonie, venus de France, d’Afrique et du Moyen-Orient.
Étaient présents le directeur régional Moyen-Orient de l’Agence universitaire de la Francophonie, Hervé Sabourin, la vice-présidente de la FIPF, Cynthia Eid, l’attaché de coopération pour le français à l’Institut Français du Liban Mathieu Weeger , la présidente de l’ALEF, Sophie Salloum, le directeur de l’Association An Nour, Haitham Amhaz et le doyen de l’école doctorale, Mr Mohamed Mohsen qui a évoqué, lors de son discours, le rôle de l’école doctorale au sein de l’université libanaise pour permettre une dynamique de recherche nationale sur les sujets qui la concernent et son souhait d’ouverture aux autres universités arabes et internationales.
Hervé Sabourin, quant à lui, a souligné que « le plurilinguisme porte un message fort de tolérance et d’ouverture aux autres, qu’il me semble nécessaire de soutenir sans cesse. Il est par nature le vecteur idéal du dialogue interculturel dont nos sociétés doivent impérativement se nourrir, il s’impose ainsi comme un enjeu majeur dans l’éducation de nos jeunes et leur apprentissage des langues, le plurilinguisme comme vecteur d’une communication moderne adaptée au mode de vie d’aujourd’hui, le plurilinguisme comme outil favorisant de mobilité et d’échanges internationaux, le plurilinguisme enfin comme puissant catalyseur d’intégration professionnelle, autant d’impératifs qualitatifs qui répondent aux besoins actuels ».
Une séance plénière consacrée au « plurilinguisme et employabilité » a par ailleurs été organisée durant ce colloque au cours de laquelle le directeur régional de l’AUF, Hervé Sabourin, a fait une intervention intitulée « les représentations des langues, notamment chez les jeunes de l’espace francophone ».