Le mardi 19 mars 2019, à l’occasion de la semaine de la langue française et de la Francophonie, l’AUF a célébré la jeunesse francophone à la Cité internationale universitaire de Paris (CiuP). Un évènement en deux temps qui a fêté les 3 ans du programme AIMES pour l’accueil et l’intégration des étudiants en exil et distingué les lauréats de concours internationaux coorganisés par l’AUF. L’événement a rassemblé plus de 100 participants.
AIMES : un programme pour l’accueil et l’intégration des étudiants en exil
De nombreux étudiants et étudiantes bénéficiaires du programme AIMES étaient présents à cette soirée. Ils ont partagé leur expérience avec les participants issus d’horizons divers.
Lancé en 2016 par l’AUF et de nombreux partenaires publics et privés, le programme AIMES a soutenu à ce jour l’accueil de 5 000 étudiants en exil dans 45 établissements d’enseignement supérieur en France, en Belgique, au Liban et au Burundi. L’objectif est de favoriser l’intégration de ces étudiants dans la société qui les accueille et de préparer leur avenir professionnel, y compris dans leur pays lorsqu’un retour sera possible. Le parcours d’intégration comporte une formation intensive en français pour les non-francophones, un volet culturel et une préparation à la langue de spécialité.
Prix concours international d’éloquence 2018 Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – AUF : un étudiant béninois récompensé par le Prix AUF
Lors de cette soirée, le lauréat du « Prix AUF » du Concours international d’éloquence 2018, Boris Brice Legba a reçu une distinction. La finale du concours avait réuni 8 finalistes le 28 mai 2018 au Panthéon. Trois candidats ont été récompensés dont Boris, étudiant en deuxième année de thèse en biochimie, microbiologie et pharmacologie à l’Université́ d’Abomey-Calavi (Cotonou, Bénin). Le tirage au sort lui avait attribué comme sujet « La plume plutôt que le pavé » et il devait en défendre la version affirmative (face à un défenseur de la version négative).
Au cours de la soirée, Boris a conforté son talent d’orateur en présentant au public sa réflexion sur le thème « Votre vie d’étudiant francophone, ça vous plaît ? » qu’il a défendu dans la version affirmative.
Après le succès de la première édition du concours d’éloquence de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’AUF s’est associée en 2018 à cette initiative pour lui donner une dimension internationale. Pour cette première édition internationale, c’est le continent africain qui a été à l’honneur. |
Prix des Jeunes écritures RFI-AUF : 3 lauréats distingués en France, au Maroc et en Palestine
Le jury de la 1ère édition du « Prix des jeunes écritures RFI – AUF », présidé par l’écrivaine haïtienne Yanick Lahens, titulaire de la Chaire Mondes francophones du Collège de France, a récompensé ses trois premiers lauréats.
- Prix des jeunes écritures : « Salim et moi » de Nicolas Barennes (France)
- Prix des jeunes écritures – mention prix étudiant : « Illusion » de Mariyem Rami (Maroc)
- Prix du public : « Les défis de la vie » de Mai Tafesh (Palestine)
Les deux premiers lauréats présents à l’événement ont partagé leur aventure littéraire.
Cette première édition du « Prix jeunes écritures RFI – AUF », largement relayée sur les ondes de RFI et dans le réseau de l’AUF, a rencontré un vif succès avec près de 270 000 lectures d’œuvres, 70 000 votes et 37 000 commentaires générés par les 673 œuvres en compétition.
Ce prix est destiné à encourager l’écriture de récits courts d’expression française. Il s’adresse aux étudiants des universités membres de l’AUF et à toute personne âgée de 18 à 29 ans. Les participants de la première édition devaient composer une fiction, en langue française, de 15 000 caractères maximums devant commencer impérativement par la phrase « Toute histoire commence un jour, quelque part », extraite de Les exilés meurent aussi d’amour d’Abnousse Shalmani (Editions Grasset). |