Dans le cadre d'un projet de coopération scientifique inter-universitaire (PCSI), le chercheur Ali Hamié de l'Université des Arts, des Sciences et de la Technologie (AUL) au Liban a bénéficié d'un soutien de l'AUF pour faire avancer ses recherches sur l'Environnement Virtuel Distribué pour l'Apprentissage en partenariat avec l'École Nationale d’ingénieurs de Brest – France et l'Université Ovidius de Constanta en Roumanie.
Nous l'avons rencontré.
- En quoi consiste votre projet de recherche ?
L’objectif de ce projet est la création d’un laboratoire de réalité virtuelle au Moyen-Orient.
- Quels sont les résultats obtenus jusqu’à présent ?
Ce type de dispositif a servi d’une part à la formation des étudiants en Master et a permis également la formation de personnels de partenaires privés ou étatiques. Cela a pu également servir à accéder à la validation par la réalité virtuelle d’activités autour de systèmes complexes. Afin d’optimiser l’aspect pédagogique de ce type de système, le but était de mettre en réseaux plusieurs plateformes de réalité virtuelle dans le monde et dans le cadre de cet appel entre plusieurs régions francophones (Beyrouth/ Brest / Constanta). Le système de formation doit également fonctionner sans cette mise en réseau où nous développons donc également, d’un point de vue scientifique, un tuteur intelligent.
Enfin, l’objectif final est de mettre l’ensemble de ces technologies en application sur un sujet de TP commun aux 3 universités impliquées dans le projet.
- Comment avez-vous entendu parler de l’AUF et pourquoi vous êtes-vous tournés vers l’agence ?
Depuis ma formation universitaire jusqu’à l’obtention de mon doctorat et mon insertion professionnelle dans le secteur universitaire en tant que Doyen à l’AUL, l’AUF m’appuyait financièrement et moralement, tout comme elle appuyait les étudiants et professionnels désireux d’évoluer sur les plan personnel, académique et professionnel.
C’est ainsi que nous nous tournons vers l’AUF pour l’accomplissement des projets à visée scientifique où conseil, orientation, suivi et accompagnement s’entremêlent afin de donner naissance aux projets.
- Que pensez-vous du rôle de l’AUF au Moyen-Orient dans l’appui à la recherche ?
Appuyer à la recherche signifie accompagner scientifiquement et financièrement, d’une manière concrète des projets prometteurs et veiller à leur réalisation tout en prenant en compte leur valeur ajoutée aussi bien que le développement moral, intellectuel et professionnel du chercheur. C’est ainsi que l’AUF assume pleinement ce rôle tout en préparant le parterre efficace, suffisant et utile au chercheur et en l’accompagnant dans son cheminement vers la réalisation de son projet. Elle s’avère donc être une pierre angulaire dans le domaine de la recherche au Moyen-Orient.
- Quel avenir à votre recherche et à l’équipe de travail après l’arrêt du soutien de l’AUF ?
Notre projet de recherche s’inscrit dans une thématique prenant en considération les besoins du marché libanais et son évolution. C’est ainsi que sa continuité après l’arrêt du soutien de l’AUF ne sera pas soldée par l’échec. L’équipe pourra continuer à valider ses travaux de recherche et à les appliquer convenablement sur le marché universitaire libanais et étranger.
- Un conseil aux étudiants qui hésitent à se lancer dans le domaine de la recherche ?
Ne choisissez pas de projets dont la thématique n’est pas propre à votre contexte professionnel. Optez pour des recherches portant surtout sur les besoins du pays où vous voulez exercer et méfiez-vous du copier-coller des recherches qui ne puissent apporter aucune nouveauté à votre institution ni à votre pays.