La Journée internationale des Femmes 2025 a été célébrée ce samedi 8 mars. A cette occasion, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) vous invite à plonger dans les parcours de femmes francophones engagées, qui œuvrent inlassablement pour transformer durablement et positivement le monde qui les entoure.
Elles sont chercheuses, enseignantes, entrepreneures, elles sont les multiples facettes de la vitalité de la jeunesse féminine francophone.
Le premier parcours met à l’honneur la chercheuse Rania Kassir, lauréate du Prix Dolla Sarkis 2024, décerné par l’AUF – Moyen-Orient.
La Journée internationale des Femmes est aussi l’occasion de s’interroger :
Où en est la conquête de l’égalité entre les femmes et les hommes en 2025 ?
Après une année 2024 historique du point de vue électoral avec près de la moitié de la population mondiale appelée aux urnes, l’année 2025 s’ouvre dans un contexte mondial tendu marqué par une polarisation politique et sociale effrénée des opinions publiques.
Les enjeux d’égalité de genre n’échappent pas à cette tendance.
Et pourtant,
Selon les données de la Banque mondiale, les inégalités entre les femmes et les hommes restent préoccupantes à l’échelle mondiale :
Les femmes bénéficient toujours de moins des deux tiers des droits juridiques reconnus aux hommes. La Banque mondiale s’est penchée sur les lois et réglementations susceptibles d’empêcher ou de freiner les femmes d’accéder au marché du travail au travers d’indicateurs (la sécurité sous toutes ses formes, la mobilité, le travail, la rémunération, le mariage, la parentalité, la garde des enfants, l’accès à l’entrepreneuriat et les différences en matière de retraite).
L’écart entre les sexes en matière d’emploi à l’échelle mondiale est resté quasiment inchangé au cours des trois dernières décennies. A peine la moitié des femmes font partie de la population active mondiale contre près de trois hommes sur quatre et gagnent en moyenne 7,7 dollars quand les hommes en perçoivent 10. Les femmes consacrent en moyenne 2,4 heures de plus par jour aux tâches domestiques non rémunérées, ce qui limite d’autant leur participation au marché du travail.
Les femmes sont sous-représentées dans les structures de gouvernance des institutions politiques et des entreprises. Dans les pays à revenu élevé, les femmes représentent un peu plus de 30 % des parlementaires, pour seulement 20 % dans les pays à revenu intermédiaire.
Et pourtant,
La réduction des disparités hommes-femmes en matière d’emploi et d’entrepreneuriat pourrait accroître le produit intérieur brut mondial de plus de 20 % selon la Banque mondiale.