Journée internationale de l’environnement : Zoom sur le projet Connaissances, Conservation et Valorisation des Lambeaux forestiers à Madagascar et aux Comores

ccval

Le projet "Connaissances, Conservation et Valorisation des Lambeaux forestiers à Madagascar et aux Comores" a été mené de 2014 à 2018. Il a été porté par le Centre National de Recherches sur l’Environnement en partenariat avec le centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques et soutenu par l’AUF en Océan indien. Le projet a permis de définir une stratégie de gestion durable des lambeaux forestiers en vue d’une restauration écologique dans la forêt de Vohilahy (Madagascar) et la forêt de la Grille (Comores).

Les lambeaux forestiers résultent de la fragmentation des forêts denses humides et sont menacés par les différentes formes d’exploitation de l’homme. Le projet « Connaissances, Conservation et Valorisation des Lambeaux forestiers à Madagascar et aux Comores » (CCVAL) a permis d’étudier leur fonctionnement et résilience afin de développer des stratégies de gestion durable des lambeaux forestiers naturels par l’exploitation des potentialités des espèces arbustives natives ainsi que de leurs symbiotes microbiens.

De 2014 à 2018, les recherches du projet CCVAL, menées dans la forêt de Vohilahy (Madagascar) et la forêt de la Grille (Comores), ont eu des impacts environnemental et socio-économique.

Impact environnemental

Durant les années de mise en œuvre du projet, l’équipe projet a réalisé :

  • un traçage de l’historique des lambeaux forestiers et description de la structure des végétations environnantes ;
  • une évaluation des impacts des espèces exotiques sur les propriétés du sol régissant le développement des essences forestières natives et le système agricole ;
  • une évaluation de la potentialité des espèces pionnières natives à améliorer les propriétés physico-chimiques et microbiologiques des sols cultivés et le développement des essences forestières ;
  • la mise en place d’une Unité d’Enseignement en Télédétection au sein de l’Université de Toamasina
  • une évaluation des potentialités des différents types de jachères en matière de résilience et productivité

Impact socio-économique

Le projet CCVAL a permis de former les populations locales sur l’importance de la conservation et restauration de la forêt et des ressources naturelles qu’elle contienne, ainsi que du mode de gestion de la fertilité des sols. Actuellement, la population locale arrive facilement à avoir beaucoup de rendement dans la culture de maïs et de haricots.

D’un budget total de 45.000 €, dont 85 % financé par l’AUF en Océan indien, le projet CCVAL porté par le Centre National de Recherches sur l’Environnement en partenariat avec le centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques est une réussite dans la mesure où son impact touche à la fois le monde de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et le développement durable local.

Date de publication : 05/06/2019

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