L'AUF, en partenariat avec le Conseil National de la Recherche Scientifique (CNRS) Liban, a organisé pour la première fois une finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) au Liban en juin 2017. 16 doctorants y ont participé. Le premier Prix a été décerné à Hasna Bou Harfouche, qui a présenté sa thèse " Chroniques libanaises - étude des mécanismes de la mémoire (1914-2014)". Elle participera à la finale internationale du concours le 28 septembre 2017 en Belgique.
- Pourquoi avoir participé au concours « Ma thèse en 180 secondes » ?
J’ai participé au concours parce qu’il ne suffit pas de rédiger une thèse pour mériter le titre académique de docteur. Un vrai docteur est celui qui peut vulgariser son travail pour permettre au plus grand d’y avoir accès. Ensuite, ce concours nous apprend à apprécier l’importance du temps, minute par minute… Ainsi, nous commençons à maitriser la bonne gestion du temps pour donner un maximum d’informations dans des limites temporelles bien précises. Un bel entrainement pour quelqu’un qui choisi comme profession de donner des cours à l’université.
- Comment avez-vous vécu la finale nationale au Liban ?
C’était une expérience tout à fait exceptionnelle et l’occasion de faire plein de découvertes dans des domaines variés.
- Comment vous êtes-vous préparé(e) à la finale nationale ?
La tâche n’était pas du tout facile. Il fallait des heures de préparation, d’écriture et de réécriture pour ne pas dépasser les trois minutes. Pour le premier jet, il m’a fallu 30 minutes !
- Comment voyez-vous la finale internationale qui aura lieu le 28 septembre 2017 à Liège ?
Ravie et honorée d’y participer. Cet événement sera l’occasion de découvrir un pays dont j’ai beaucoup entendu parler et une université aussi prestigieuse.
Sur le plan académique, cette participation sera très enrichissante pour mon parcours. Sur le plan personnel, ce sera une étape inoubliable et l’occasion de faire de nouvelles connaissances, et qui sait peut-être de nouveaux amis. Pour moi, la francophonie ouvre toujours de nouvelles portes, et j’aurai la chance de vivre cette expérience.
Hasna Bou Harfouche soutiendra sa thèse préparée sous la direction du Pr Nadia Iskandarani (Université Arabe de Beyrouth) et du Pr Denis Labouret (Paris III-Sorbonne) en novembre 2017. Titulaire d’un master en littérature francophone, elle souhaite inviter les chercheurs en Lettres à repenser l’Histoire du Liban à travers ses versions multiples et controversées. Hasna travaille actuellement en tant que traductrice et journaliste indépendante. Elle organise aussi des ateliers de recherche sur des thèmes tels que la critique d’art ou l’imprimé et le numérique. Hasna maitrise trois langues, le français, l’anglais et l’arabe et apprend actuellement l’espagnol.
Pour en savoir plus sur le partenariat AUF et MT180