Université libre de Bruxelles

Depuis sa fondation en 1834, l’Université libre de Bruxelles s’implique dans le combat sans cesse renouvelé pour la pensée critique et la liberté, qu’il concerne l’opposition aux dictatures et aux dérives nationaliste, l’égalité des chances et bien d’autres enjeux sociétaux comme plus récemment l’accueil des réfugiés. Fondée sur le principe du libre examen qui postule l’indépendance du jugement et le rejet de l’argument d’autorité, l’ULB reste une institution libre et engagée dans la défense des valeurs démocratiques et humanistes.

Historique

Le 20 novembre 1834, l’Université libre de Bruxelles ouvrait ses portes, concrétisant ainsi une initiative lancée dans les milieux libéraux et maçonnique belges et dont un des principaux artisans fut alors Théodore Verhaegen. Soutenue à son origine par un puissant mécénat, l’Université ne cessa plus de croître et de s’épanouir, guidée par les principes d’indépendance d’esprit et de respect de la personne humaine contenus dans la notion du Libre Examen, véritable pierre angulaire de son enseignement et de sa recherche.

Cette option philosophique suscita contre l’ULB l’hostilité de l’occupant nazi pendant la dernière guerre mondiale et entraîna sa fermeture de novembre 1941 à la Libération.

Par une réforme fondamentale de ses Statuts organiques en 1970, l’ULB poursuivit dans la ligne qu’elle s’était tracée, en se donnant une organisation fondée sur la démocratisation interne, l’indépendance et l’autonomie, et garantissant au sein des Facultés une large liberté académique.

Suite à une nouvelle réforme en 1991, le Conseil d’administration de l’Université est désormais composé de 34 membres élus auxquels s’ajoutent 4 membres cooptés par les précédents, ainsi qu’un représentant des anciens étudiants. Ce Conseil exerce la haute direction de l’Institution en s’appuyant sur six Commissions permanentes à caractère consultatif.

L’Université libre de Bruxelles se subdivise en sept Facultés. Son corps enseignant comprend plus de 3 000 personnes, plus de 18 000 étudiants dont 6 000 étrangers suivent les enseignements au 1er décembre 1994.