Déjà lauréate de la mention spéciale du prix Wepler, du prix Goncourt de la nouvelle et du prix Jean Giono, Brigitte Giraud* recevait en novembre dernier pour Vivre vite le plus épié des prix littéraires, l’un des plus prescripteurs aussi : le prix Goncourt. Devant un parterre d’étudiantes et d’étudiants futurs jurés du « choix Goncourt de la Belgique », auquel Passa Porta souhaite mêler du public, Brigitte Giraud vient témoigner de ce qu’un prix littéraire change dans la carrière d’une écrivaine. Quels rapports entretient celle qui recevait en 1997 le prix des étudiants pour La Chambre des parents avec des lecteurices d’une nouvelle génération ?
Lancé en 2016, le « Choix Goncourt de la Belgique » rassemble chaque année plus de 300 étudiants et étudiantes issus d’une quinzaine d’universités et hautes écoles belges, francophones et néerlandophones. Réunis en « comités de lecture », ils élisent leur lauréat.e d’après la shortlist des huit livres de l’Académie Goncourt. Après Bernard Pivot, Virginie Despentes ou Camille Laurens, c’est la lauréate du prix Goncourt 2022 Brigitte Giraud qui a accepté de venir à Passa Porta lancer une nouvelle édition de la version belge du prix le plus prestigieux de la rentrée littéraire.
Le choix Goncourt de la Belgique est organisé par l’Ambassade de France, l’Agence Universitaire de la Francophonie – Europe Occidentale, l’Alliance française de Bruxelles-Europe et Passa Porta, la Maison internationale des littératures à Bruxelles, et reçoit le soutien de l’Académie Goncourt.
*À propos de l’autrice
Brigitte Giraud est l’autrice de dix romans parmi lesquels A présent (éds. Stock, mention spéciale du prix Wepler 2011), L’amour est très surestimé (éds. Stock, Bourse Goncourt de la nouvelle 2007), Une année étrangère (Stock, prix Jean Giono 2009), Un loup pour l’homme et Jour de courage (éds. Flammarion, 2017 et 2019). Elle a reçu le prix Goncourt 2022 pour Vivre vite (éds. Flammarion).