Ingénieure de conception en transformation et contrôle qualité des produits halieutiques, Astrid Ide Nfongmo Ndangang prépare une thèse en Ressources halieutiques à l'Université de Douala (Cameroun). Depuis 2019, la jeune femme est à la tête de Yeülah, une start-up agro-alimentaire spécialisée dans la transformation de poissons frais d'eaux douce.
Astrid a fondé Yeülah avec pour objectif de proposer une alternative locale aux saucissons importés. Elle innove avec sa recette faite à base de poissons, les saucissons proposés sur le marché camerounais sont des produits alimentaires dérivés de viande.
« Yeülah est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la transformation des poissons frais d’eau douce locale, conditionnés avec soins en deux grammages 200g et 450g et en deux saveurs pimenté et non pimenté, riches en oméga 3et en oméga 6 mais également en protéines. Notre saucisson est d’une digestion facile, testé et approuvé par les laboratoires certifiés. Nous sommes certifiés Anor, breveté à l’OAPI et avons reçu l’autorisation de mise sur le marché du ministère de la santé publique. Nos produits sont distribués par des supermarchés de la ville de Douala, de Kribi et de Yaoundé et disponibles dans les boutiques made in Cameroun. »
« Yeülah a bénéficié d’une restructuration pour passer à une étape supérieure de croissance, accéder à une réorganisation structurelle, et la mise à jour de notre plan stratégique avec l’accompagnement des mentors que le programme a mis à notre disposition. Nous avons aussi obtenu une clippeuse automatique qui nous permet de doubler notre capacité de production. »
« Start-up 237 : 100 projets made in Camer » a été initié dans le but de contribuer à l’employabilité des jeunes camerounais, à travers l’accompagnement à la création ou à la consolidation de leurs projets entrepreneuriaux. Le projet renforce les capacités des incubateurs des universités camerounaises, accompagne techniquement et financièrement les initiatives de jeunes, met en place des passerelles pérennes entre les universités camerounaises et le secteur privé, et finance les start-ups afin qu’elles emploient des jeunes grâce à la mise à l’échelle de leurs activités économiques.
« Merci, merci beaucoup à l’Ambassade de France au Cameroun et à l’AUF pour ce soutien qui permet aux start-ups de croître et de devenir des leaders dans leurs secteurs d’activité.«