Cycle de webinaires « L’actualité des réseaux francophones » : Focus 3 : Quelle science pour la société ?

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L’AUF a lancé en mars 2021 un nouveau cycle de webinaires ouvert à tout public : "L'actualité des réseaux francophones". Organisé en partenariat avec le média The Conversation France, ce cycle de webinaires s’articulera autour de l’actualité scientifique francophone tout en restant accessible au grand public. Les réseaux de l’AUF seront partenaires et acteurs du cycle. Le Focus 3 de ce cycle " Quelle science pour la société ?" est composé de 2 webinaires qui se tiendront les 17 et 20 mai 2021.

Nous savons que les rapports entre science et société sont loin d’être figés, une question qui s’est avérée plus frappante à notre époque, où les effets de la désinformation scientifique sont particulièrement palpables. Dans le cadre de cette série de webinaires, nous nous pencherons en particulier sur deux problématiques liées à ce vaste domaine : l’ampleur et les défis d’une science participative et citoyenne ; l’importance et les objectifs d’une éducation aux risques.

Webinaire 1
Pour une science participative et citoyenne : quels enjeux et défis ?

le 17 mai 2021, de 16h à 17h de Paris

Une science citoyenne vise avant tout à répondre aux demandes de la société et produire un savoir scientifique qui soit le plus possible en accord avec les attentes des citoyens. Ses partisans s’appuient parfois sur une démarche participative impliquant une prise en compte de la contribution des non-spécialistes et plus globalement de la société dans le processus de production du savoir scientifique.

Il s’agira, dans le cadre de ce webinaire, de s’interroger sur la pertinence et l’intérêt de ces démarches :

  • Pourrions-nous penser que, dans certains cas et pour certains domaines scientifiques, les principes d’une science participative et citoyenne constituent un frein au bon développement de la science ?
  • Dans quelle mesure ces principes ne portent que sur des aspects superficiels des pratiques de la recherche scientifique, sans pour autant les transformer en profondeur ?
  • Quel rôle pourrions-nous attribuer aux savoirs « locaux » et « traditionnels » dans le cadre d’une science participatives et citoyenne ?

 Modératrice :

Elsa Couderc, Cheffe de rubrique Science – The Conversation France

Intervenant.e.s :

 Diplômée en pharmacie industrielle de la faculté de Pharmacie de Paris Sud Chatenay Malabry, docteure en biochimie et titulaire d’un DESS en Nutrition, Diététique et Contrôle des aliments, Gisèle Etamé Loé est cheffe de département des sciences pharmaceutiques à l’Université de Douala et experte formatrice DAAD et CAMES en Assurance Qualité et Pédagogie dans l’enseignement supérieur. Elle est également promotrice d’une unité de production de médicaments génériques et de cosmétiques à base de substances naturelles et de compléments alimentaires, exploitante agricole dans l’agriculture bio et la transformation, et Membre fondateur de l’association des Ethnopharmacologues du Cameroun, association qui œuvre pour la valorisation des plantes à potentiel et le bon usage des médicaments traditionnels. Gisèle Etamé Loé s’implique dans de nombreuses associations et groupements parmi lesquels l’association camerounaise des industries du médicament dont elle est Présidente, le Comité Pharmaceutique d’Action Sanitaire et Sociale dont elle est Vice-Présidente ou le Syndicat National des Pharmaciens du Cameroun dont elle est Vice-présidente régionale. Gisèle Etamé Loé met son expertise en counseling à profit dans des associations pour le bien-être des femmes, comme le « No Limit For Women Project ».

Baptiste Godrie est professeur l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke et chercheur au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS). Il co-dirige le groupe de travail 21 Diversité des savoirs de l’Association internationale des sociologues de langue française et le champ thématique Savoirs et participation citoyenne du CREMIS. Ses recherches portent sur les inégalités sociales, la participation citoyenne et la production des savoirs et reposent sur la mise en œuvre de méthodes participatives.

Ingénieure diplômée de l’ESPCI Paris, spécialiste de la physique des ondes et des neurosciences, Mélanie Marcel a débuté sa carrière en travaillant sur les interactions machines- cerveaux. En 2012, elle crée SoScience, une start-up spécialisée dans la Recherche et l’Innovation Responsable – une approche R&D qui comprend les impacts sociaux et environnementaux dès le processus d’innovation. Mélanie Marcel a développé une connaissance approfondie de la Recherche et de l’Innovation Responsable (RRI), qui a conduit à sa sélection comme expert par la Commission européenne afin de participer à la définition du concept. Elle conseille des acteurs privés comme publics sur les nouvelles pratiques innovantes en matière de recherche. Elle est l’auteure de « Science et Impact Social : vers une innovation responsable » aux Editions Diateino (2017). Mélanie Marcel est passionnée de l’intersection entre innovation et impact global. Reconnue pour son engagement à penser la science comme un vecteur d’impact sociétal, Mélanie est Echoing Green Fellow 2017, Ashoka Fellow 2018 et récipiendaire du Grinnell Prize. Elle est également Vice-Présidente du Conseil Scientifique de la Fondation MAIF, membre du Conseil Scientifique d’Universcience et Administratrice du Mouvement Impact France.

Marie-Lise Sabrié, Directrice de la Mission Culture Scientifique et technologique, Institut de recherche pour le développement (IRD). A l’IRD, Marie-Lise Sabrié est à l’initiative d’une politique de diffusion de la culture scientifique visant à renforcer les liens entre sciences et sociétés en France et dans les pays du Sud, notamment au Maghreb et en Afrique subsaharienne. Avec des structures de médiation scientifique de ces pays, elle a impulsé la mise en place des dispositifs pédagogiques innovants permettant d’initier les jeunes à la démarche scientifique et les engager à se mobiliser en faveur des objectifs de développement durable. Ces dispositifs s’appuient sur les nouvelles technologies de la communication numérique et les réseaux sociaux. Elle a également développé des projets de médiation scientifique associant des chercheurs et des artistes, notamment dans le domaine du théâtre. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la médiation des sciences en France et dans les pays du Sud.

Voir le webinaire

Webinaire 2
L’éducation aux risques : un objectif pour tous ?

Le 20 mai 2021, de 16h à 17h de Paris

En ces temps de pandémie, l’éducation aux risques s’est imposée comme une préoccupation majeure. Supposant une bonne compréhension des relations entre les questions environnementales, socioéconomiques et socioculturelles, elle constitue un segment central de l’éducation au développement durable. Une éducation aux risques réclame l’engagement de différents acteurs, une approche à la fois opérationnelle et culturelle, impliquant l’acquisition d’informations, l’apprentissage d’une planification et d’une gestion des risques, ainsi que la transmission d’un certain nombre de comportements.

Dans le cadre de ce webinaire, nous nous pencherons sur différents aspects de l’éducation aux risques :

  • Comment inclure dans l’éducation la valorisation d’une démarche de prévention des risques, qu’ils soient naturels ou technologiques, dans des espaces publics et privés ?
  • Par quels moyens pourrions-nous mieux préparer les systèmes éducatifs à affronter ces risques et à atténuer leurs effets ?
  • Plus précisément, quels rôles l’enseignement supérieur et la recherche peuvent jouer dans cette démarche ?

Modérateur :

Saulo Neiva, Directeur de l’AUF Caraïbe

Intervenant.e.s :

Maître de conférences à l’Université des Antilles, où il dirige notamment le projet COVIDCHIM « Connaissance et valorisation chimique de la pharmacopée caribéenne contre le Covid-19 », Gerardo Cebrian Torrejon a une double formation initiale en pharmacie et en biochimie, par l’Universitat de Valencia (Espagne), est titulaire d’un doctorat en chimie par l’Université Paris-Sud, ayant effectué des séjours postdoctoraux en Espagne et au Brésil. Ses principaux domaines d’expertise sont la chimie organique, en particulier la chimie médicinale et pharmaceutique, l’électrochimie, la phytochimie, l’ethnopharmacologie et le criblage de molécules bioactives.

 

Actuellement Secrétaire d’État à la Formation Professionnelle au Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle d’Haïti, Maguy Durcé a déjà exercé les fonctions de Ministre du Commerce et de l’Industrie (2006-2008) et de Directrice Générale de l’Institut National de la Formation Professionnelle (2017-2020). Titulaire d’un doctorat en management par The Atlantic International University, aux États-Unis, Maguy Durcé s’est spécialisée dans le domaine du genre à l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), après une licence de gestion à l’Institut National d’Administration, de Gestion et des Hautes Études Internationales (INAHGEI) et une maîtrise en Urbanisme au Centre de Technique de Planification et d’Économie Appliquée (CTPEA), de l’Université d’État d’Haïti, en partenariat avec l’Université du Québec à Montréal. Elle a été professeure de Management public à l’École de Nationale de Politique Publique et de français dans différents lycées de Port-au-Prince. De nombreux prix lui ont été décernés, parmi lesquels : Prix de la Poésie René Philoctète 2005, du Ministère de la Culture, Grand Prix de la mode Afro Caribéenne, à Paris en 2013, Prix Digicel Entrepreneur en 2014.

 

Professeur des Universités, José Fernando Martirena Hernandez développe des recherches en parfaite cohérence avec les grandes préoccupations du développement durable et notamment en vue de la production de matériaux à base de ciment avancé, ainsi qu’un béton écologique à haute teneur en adjuvants minéraux. Après une formation à Cuba et des séjours de recherche en Allemagne, il dirige aujourd’hui le Centre de Recherche et Développement de Structures et de Matériaux de la faculté de Génie civil, à l’Université Centrale « Marta Abreu » de las Villas. Il a été le lauréat du prix national de l’Académie des sciences de Cuba (2005, 2014, 2015) et du prix World Habitat des Nations unies (2007). Pour plus d’informations

 

Membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat pour le Sixième rapport d’évaluation (AR6- IPCC) des Nations Unies, Moacyr Araujo est Vice-recteur de l’Université Fédérale de Pernambuco (UFPE), Brésil, où il est Professeur au Département d’Océanographie (DOCEAN) et chercheur au Centre d’Études et d’Essais en Risques et Modélisation de l’Environnement (CEERMA). Titulaire d’un Doctorat en Physique et Chimie de l’Environnement par l’Institut National Polytechnique de Toulouse, France, d’un Master en Hydraulique et Assainissement par l’Université de São Paulo, il est aussi ingénieur civil par l’UFPE. Coordinateur et membre du comité scientifique du Réseau Brésilien de Recherche sur le Changement Climatique Mondial (Rede CLIMA), Moacyr Araujo est également co-responsable et membre du comité scientifique du réseau Prediction and Research Moored Array in the Tropical Atlantic (PIRATA) (SSC-PIRATA).

Voir le webinaire : cliquez-ici

Date de publication : 27/04/2021
Date début : 17/05/2021
Date fin : 20/05/2021
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