Projet L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les pratiques professionnelles dans l’enseignement universitaire de communication et médias-IACOM

Projet de recherche porté par l'Université de Bucarest, Roumanie, responsable de projet Mme Romina SURUGIU et le partenaire Université Lumière Lyon 2 de France.

Dans l’image, les membres d’IACOM (Camelia Cușnir, Dana Popescu-Jourdy et Romina Surugiu), dans une réunion de travail à Bucarest

Quel est l’origine du projet IACOM (« L’impact de l’IA sur les pratiques professionnelles dans l’enseignement universitaire de communication et médias ») que vous dirigez ?

L’intelligence artificielle (IA) est une expression fourre-tout, qui suscite autant d’espoirs que de craintes. Cette expression est présente dans les médias, les conférences, les conversations… Les enjeux de la présence de l’IA dans nos différentes activités (enseignement, production médiatique, prise de décision, dans le domaine juridique ou bien médical) restent cependant à découvrir.

Comment est-ce qu’il est intégré dans vos préoccupations de recherche plus générales ?

Notre projet propose une prise de recul et une analyse des perceptions et pratiques liés à l’IA dans le champ académique, notamment dans le domaine de la formation à la communication et aux médias. Nous analyserons ainsi la construction du concept dans l’espace public, les perceptions des étudiants et des enseignants sur les usages de l’IA et nous réaliserons une cartographie des pratiques académiques adaptées à ces outils.

La perspective comparative – Roumanie/France – nous permettra d’identifier des pratiques communes et des spécificités culturelles dans les différents usages en mettant ensemble deux équipes de recherche complémentaires de l’Université de Bucarest et de l’Université Lyon 2 (France).

Quelles seront, d’après-vous, les plus importantes retombées de ce projet ?

Notre recherche vise à radiographier l’utilisation de l’IA dans l’enseignement universitaire des deux pays, tant chez les étudiants que chez les professeurs, et de déterminer la perception des deux catégories (étudiants et professeurs) sur l’impact de cette utilisation sur leur travail (d’enseignement, d’une part, et d’étude, d’autre part). Nous serons en mesure d’identifier dans quel type d’activités l’IA est utilisée dans les universités et si cette utilisation est perçue comme bénéfique ou pas.

Nous comptons apporter une contribution francophone et comparative à la connaissance de l’impact de l’IA dans le milieu universitaire. Jusqu’à présent, la littérature scientifique dominante sur le sujet est une littérature scientifique anglophone. Notre projet se propose non seulement d’investiguer un terrain comparatif francophone, mais aussi de générer de la connaissance en français.

Vous êtes à mi-parcours du projet. Quelles ont été les plus grandes difficultés rencontrées jusqu’à présent ?

C’est un domaine nouveau, où tout est dynamique. Il est difficile d’en comprendre les effets de l’IA sur l’éducation, même si nous sommes tous conscients qu’il s’agit d’un moment tournant important. La polémique autour de ChatGPT, l’outil public développé par OpenAI, a fait éclater le débat autour de l’utilisation, de manière générale, de l’intelligence artificielle dans toutes les activités intellectuelles. Les outils d’IA ont été salués pour leur capacité à comprendre le langage naturel et à générer des réponses de type humain, mais ils ont également soulevé des inquiétudes. Ces préoccupations pointent généralement les implications éthiques, la reproduction de contenus préjudiciables, des violations de la vie privée, des données de formation biaisées.

Les indicateurs sur le déroulement du projet IACOM

Combien d’activités ont été prévues/organisées dans le cadre du projet de recherche ? (Compter le nombre total cumulé depuis le début du projet)

Nombre d’activités prévues/organisées :

  • 5 manifestations scientifiques prévues (2 réalisées jusqu’à fin janvier)
  • 5 ateliers-réunions de travail (2 réalisé.e.s jusqu’à fin janvier)
  • 1 panel dans une conférence (à Bucarest)

Combien de publications ont été prévues/éditées dans le cadre du projet de recherche ? (Compter le nombre total cumulé depuis le début du projet d’articles scientifiques, d’actes de colloques, de communications et de publications dans des revues avec comité de lecture…)

  • Nombre de communications scientifiques prévues : 5 (1 réalisée jusqu’à fin janvier)
  • Nombre de communications de dissémination prévue : 3
  • Nombre de publications prévues : 1

Combien de manifestations scientifiques ont été prévues/organisées dans le cadre du projet de recherche ? (Compter le nombre total cumulé depuis le début du projet)

  • 5 manifestations scientifiques prévues (1 réalisée jusqu’à fin janvier)

Nombre de brevets ont été prévus/déposés dans le cadre du projet (compter le nombre total cumulé depuis le début du projet)

Nombre de participants à des manifestations dans le cadre du projet (congrès, conférences, séminaires, tables rondes, ateliers etc.). Combien y a-t-il prévu/eu de participants à des manifestations dans le cadre du projet (congrès, conférences, séminaires, tables rondes, ateliers etc.) ? (Compter le nombre total cumulé depuis le début du projet; femmes/hommes)

  • 9 personnes ont participé à nos ateliers et réunions de travail (8 femmes et 1 homme)
Date de publication : 14/02/2024

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