L'Ecole supérieure de la Francophonie pour l’Administration et le Management (ESFAM) a co-organisé le 19 novembre dernier une journée d'étude avec la Nouvelle université bulgare (NUB) et avec la participation de l’École supérieure de gestion de l'Université de Liège - HEC-ULg. La journée s'est tenue dans les locaux de la NUB en présence d’enseignants chercheurs bulgares et belges, des représentants de la Mairie de Sofia, des représentants des collectivités locales, des représentants de la société civile et des médias.
Une cinquantaines d’étudiants de l’ESAFM inscrits dans les masters de l’ESFAM et de la NUB spécialisés en Management public et en Conseil et expertise publics ont assisté aussi aux travaux.
Le Directeur de l’ESFAM, professeur Maria Niculescu, a précisé lors de la séance d’ouverture que cette action s’inscrit dans un projet de coopération entre HEC-ULg, la NUB et l’ESFAM, partie intégrante du programme de la Commission mixte permanente Wallonie Bruxelles-Bulgarie 2013-2015. Elle fait suite à la visite de travail à HEC-ULg d’un groupe de professeurs de la NUB et de l’ESAFAM et aux échanges eus à cette occasion.
Cette journée d’étude a eu pour objectif d’identifier des pistes de recherche portant sur la question transversale de la gestion, circonscrite aux territoires et au développement urbain à partir des réalités bulgares, de la dynamique et des besoins des acteurs territoriaux présentés lors des travaux.
Les interventions de divers experts et responsables bulgares sur les réalités locales, ont été précédé d’un état de lieu fait par le professeur Antony Galabov, responsable du Laboratoire de politiques publiques de la NUB sur les différents scénarios de développement et d’intégration territoriale, définis dans la Conception nationale du développement territorial de la Bulgarie pour la période 2013-2025.
Selon les experts bulgares l’impact de la décentralisation sur la qualité des services de base pour les citoyens (plus particulièrement les services sociaux), la démarche d’une stratégie de développement urbain intégrant les contraintes sociales spécifiques au pays, la gestion de villes post-totalitaires et la question de la redéfinition de l’espace public sous la pression des privatisations massives, etc., restent des sujets d’intérêt prioritaire, tant pour la recherche et l’enseignement que pour l’action publique.
La dynamique des acteurs belges dans ce renouveau territorial, ainsi que des projets novateurs liés aux villes durables et intelligentes ont été présentées par des chercheurs belges. L’expérience du Smart Institute de Liège a retenu l’attention des participants et a généré beaucoup de débats autour du rôle de diverses parties prenantes dans la nouvelle architecture des villes du XXIème siècle.
Ce partage d’expérience multidisciplinaire a permis de définir un champ d’intérêt commun, comme point de départ dans la formalisation et la proposition des projets de coopération innovante et durable de formation et de recherche.