A travers un large réseau de Clubs Leaders Étudiants Francophones (CLÉF), l’Agence Universitaire de Francophonie (AUF) accompagne et finance de nombreux projets en Amériques. Des projets qui font écho aux enjeux sociaux, économiques, environnementaux actuels et qui ont pour ambition d'appuyer le développement d’une société éthique et durable.
Aujourd’hui, c’est le projet social « bibliothèque humaine » initié par l’École de Technologie Supérieure (ETS) en collaboration avec le club EUMC (Entraide Universitaire Mondiale du Canada) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) qui est mis en lumière.
Présente à la première édition en février 2024, l’équipe de l’AUF a rencontré Patrice-Prisca Ntsako, présidente du club AUF-ETS.
En quoi le projet consiste-t-il ? Quels retours sur cette première édition ?
Le concept de la bibliothèque est né lors d’une conversation entretenue avec Myriam Bravo, présidente du CLÉF EUMC-UQAM, à propos d’une potentielle collaboration entre les universités.
L’objectif ? Promouvoir la compréhension interculturelle, l’empathie et permettre à tous de se connaître à travers le partage d’expérience. La plupart ont des parcours très singuliers ; certains viennent directement de leur pays d’origine, d’autres ont transité de pays en pays pour arriver au Canada. Notre événement offre ainsi l’opportunité de mettre en lumière ces histoires très diverses. Jusqu’à présent, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) avait déjà organisé l’événement de la bibliothèque humaine, consacrée au partage d’expérience de personnes réfugiées. C’était une très belle opportunité pour nos étudiant.e.s internationaux et réfugié.e.s qui souhaiteraient s’exprimer en public et mettre en avant l’accompagnement de notre club sur ce sujet. J’ai tout de suite été intéressée par cette idée. J’ai soumis le projet à l’AUF. Afin de recruter ces « livres humains » pour la première édition, nous avons lancé un appel à candidatures auprès des étudiant.e.s de l’université. Il existait une certaine appréhension chez les candidats avant de relater leur parcours devant tout le monde et de se lancer dans ce projet. Nous avons été réactifs et répondu à toutes les interrogations. Au-delà du bouche à oreille, Myriam et moi avons directement démarché les jeunes présents sur place. Cela a très bien fonctionné !
Pour les prochaines éditions, nous améliorerons plusieurs points, comme la date de l’événement qui pourra être revue en fonction de la disponibilité des étudiante.e.s et des membres du club. Nous souhaitons aussi accentuer la communication auprès de notre public cible via nos réseaux respectifs et l’appui de l’ETS.
Comment s’est passée la collaboration avec l’UQAM ?
Avec Myriam, cette collaboration était vraiment fluide ! Au vu de son expérience de la bibliothèque humaine au sein de l’UQAM, nous avons discuté du projet en amont lors de plusieurs rencontres où elle m’a apporté son expertise et ses conseils. Elle m’a par exemple donné l’idée de la mise en place d’une récompense pour les livres humains de manière à susciter des participations.
Quelles futures activités sont en préparation ?
Au sein du club, tous les membres sont invités à proposer des projets et à prendre des décisions.
Prochainement, nous souhaiterions organiser un voyage d’excursion au Centre Francophone de Toronto afin de prendre connaissance des actions menées dans la province d’Ontario pour valoriser le français, découvrir le parcours et les défis des entrepreneurs francophones au sein d’un milieu majoritairement anglophone. Nous en profiterons pour étudier les possibilités de collaboration entre notre club et l’organisme.
