A l’occasion de la 23e édition de la Conférence de Montréal organisée en 2017, les représentants d’associations internationales d’universités arabes, africaines, québécoises, interaméricaines et caribéennes et l'AUF avaient adopté une déclaration commune pour une nouvelle solidarité active interuniversitaire à l'échelle mondiale. L’Association des universités du Commonwealth (ACU) a rejoint les 6 associations signataires.
Le Recteur de l’AUF, Jean-Paul de Gaudemar, avait alors sollicité les dirigeants d’associations d’universités arabes, africaines, québécoises, interaméricaines et caribéennes à participer à la table ronde « Nouveau monde, nouvelle université » organisée par l’AUF à l’occasion du Forum pour débattre du rôle des universités dans le développement. Cet évènement avait réuni l’Association des universités africaines (AUA/AAU), l’Association des universités arabes (AARU), l’Association internationale des universités (AIU/IAU), l’Organisation universitaire interaméricaine (OUI/IOHE) et l’Union des universités d’Amérique latine et de la Caraïbe (UDUAL).
À l’issue de cette rencontre, une déclaration commune avait été adoptée par les six associations internationales représentées décidant ainsi de se mobiliser pour une nouvelle solidarité active interuniversitaire à l’échelle mondiale.
Conviée par le Recteur de l’AUF à l’édition 2018 de la Conférence de Montréal, l’Association des Universités du Commonwealth (ACU) a rejoint les 6 associations d’universités internationales signataires. C’est un succès important démontrant le souhait des grandes associations universitaires internationales à travailler activement ensemble au plan mondial.
Une des priorités de l’ACU est de développer des réseaux, pour relever les principaux défis qui se posent aux institutions, comme le climat et la résilience, ou le respect et la compréhension. A travers cette déclaration, ces réseaux globaux peuvent ainsi faire cause commune avec les gouvernements et les décideurs pour des changements sociétaux effectifs.
L’AUF et l’ACU ont décidé de travailler ensemble sur ces sujets pour représenter les universités, avec des projets communs et des actions concrètes. Par exemple, dans le cadre de la préparation des conférences de l’UNESCO et de la représentation des universités au plan mondial, des sessions conjointes seront organisées par les deux associations. Plusieurs domaines d’intérêt commun ont été identifiés, comme point de départ, dans différentes régions du monde, avec un accent sur l’Afrique :
- La qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, y compris les outils d’enseignement, l’apprentissage hybride et la formation des formateurs ;
- La coordination des actions sur le genre dans l’enseignement supérieur, y compris les politiques et l’observation partagée des mesures et leur impact ;
- L’employabilité des diplômés dans différents contextes, y compris le développement de cycles professionnels courts et comment aider les universités à améliorer leur qualité dans ce domaine ;
- Le partage d’expériences entre réseaux sur des sujets communs ;
- Le rôle des universités pour la paix, le dialogue, les réfugiés ;
- Les questions clés pour le développement durable.
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