Portraits de volontaires – Guillaume Bret, coordonnateur et animateur du CEF de Cochabamba (Bolivie)

Portraits de volontaires – Guillaume Bret, coordonnateur et animateur du CEF de Cochabamba (Bolivie)

Après avoir fait connaissance avec Mayra Rodriguez, responsable du CEF-CNF de Cochabamba (Bolivie) à l’Université Mayor de San Simón (UMSS), c’est au tour de Guillaume Bret de nous raconter son parcours à l’Agence Universitaire de la Francophonie. Guillaume a rejoint l’AUF en octobre 2023 en tant que coordonnateur et animateur de ce Centre d'Employabilité Francophone (CEF) - Campus Numérique Francophone (CNF) bolivien.

Raconte-nous ton parcours…

J’ai débuté mon parcours académique par un baccalauréat scientifique, qui m’a mené à une classe préparatoire en lettres et sciences sociales. Grâce à ma mineure histoire, j’ai pu passer par la suite à une année de licence durant laquelle je me suis envolé dans la ville andalouse de Cadiz en Espagne pour deux semestres. C’est à ce moment-là que j’ai nettement amélioré mes compétences en espagnol.

Mon cheminement se complète en France avec la réalisation d’un master d’ingénierie en projets européens et internationaux à l’Université de Nantes. J’ai opté pour une option solidarité internationale, afin de travailler la gestion de projets au sein d’ONG, fondations ou collectivités. Lors de la première année, j’ai eu l’opportunité de retourner à Madrid en Espagne, en Erasmus. Ce qui m’a permis de rédiger mon mémoire de fin d’année sur « La mémoire du franquisme dans l’espace urbain de Madrid ». Mes études se sont clôturées par un stage de sept mois dans la capitale au sein de l’incubateur PULSE en tant que chargé de développement.

Depuis longtemps, j’ai l’envie d’avoir une expérience sur un autre continent, et plus particulièrement en Amérique latine où la langue espagnole est pratiquée. 

 

Comment es-tu arrivé sur le chemin de l’AUF au CEF de Cochabamba (Bolivie) en tant que coordinateur et animateur ? 

Avant de postuler à l’offre de l’AUF en Bolivie, je connaissais le concept du service civique depuis quelques années déjà. Au-delà des axes culturel et entrepreneurial présents dans les tâches à pourvoir, j’ai trouvé intéressant le volet animation et le contact direct avec les étudiant.e.s.

Lorsque je suis arrivé à Cochabamba, je me suis immédiatement très bien entendu avec Mayra Rodriguez, ma tutrice et responsable du CEF situé à l’Université Mayor de San Simon, avec qui j’ai pu découvrir la ville pour la première fois. Je n’ai pas eu de difficulté à m’intégrer à l’environnement bolivien et à me faire des connaissances, parlant déjà espagnol (sinon, c’est un peu plus compliqué ! *rires*). Le Centre d’Employabilité Francophone ayant été inauguré en avril dernier, je travaillais de chez moi les six premiers mois de ma mission. La suite s’est fait en présentiel. 

Peux-tu nous citer tes projets phares ?

Cette année a été marquée par l’ouverture officielle du CEF. En parallèle, beaucoup d’activités ont été mises en place avant et après. Nous animons par exemple des clubs de conversation et de cinéma chaque semaine. On se sert de l’actualité et de jeux de sociétés pour faire parler au maximum les étudiants en français. La diffusion de films accompagnée d’une discussion permet également de faire découvrir la culture des différents pays francophones. Il y a eu aussi des conférences en collaboration avec Campus France, ou encore des ateliers de formation. Nous surfons sur les événements du moment, comme avec la Copa América 2024 et la fête de la musique. 

Aussi, avec la présence récente de l’incubateur d’entreprises technologiques EMBATE à l’Université, le centre possède des ressources utiles quant aux sujets entrepreneuriaux. J’ai donc pu par exemple organiser l’atelier « Valoriser son expérience internationale » en mai dernier. C’est pour les étudiant.e.s l’occasion d’apprendre et de se former sur les diverses expériences à l’étranger, l’identification des soft skills et la préparation à un entretien d’embauche. 

L’après AUF, ça donne quoi ?

Je voulais mettre un pied en Amérique latine. C’est chose faite. À présent, je souhaite naturellement continuer mon parcours en volontariat international dans la région. Je suis actuellement à la recherche d’une offre qui correspondrait à mes attentes. 

Quel message souhaites-tu faire passer aux futur.e.s volontaires ?

Il ne faut pas avoir peur de se lancer ! Au-delà d’apporter un « plus » pour le CV, ce type d’opportunité ouvre de nouveaux horizons. 

Date de publication : 14/08/2024

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