Entre le Brésil et l’Université de Montréal, il y a des atomes crochus. Des affinités naturelles et une sympathie réciproque. Le recteur, Guy Breton, sera en mission dans ce pays du 11 au 15 mai. Il y consolidera les liens déjà serrés entre l’UdeM et des universités brésiliennes, notamment à São Paulo et Brasília Il faut dire que, dès le début des années 80, l’Université de Montréal signait une première entente de coopération avec l’Université pontificale catholique de Rio de Janeiro. Et, 30 ans plus tard, ce qui frappe, c’est la grande diversité des domaines de collaboration : cancérologie, écologie, architecture, audiologie, anthropologie, réadaptation, démographie, culture et chimie, pour ne nommer que ceux-là.
Entre les universitaires brésiliens et ceux d’ici, la collaboration est exemplaire. Ainsi, en trois ans seulement, les chercheurs du Brésil ont publié près de 500 articles avec des chercheurs de l’UdeM. Au trimestre d’antomne 2013, quelque 200 étudiants d’origine brésilienne étaient inscrits à l’UdeM. Afin d’encourager cette mobilité dans les deux sens, l’UdeM a créé un « campus Brésil », offrant un cours d’introduction à la langue portugaise et une formation sur le Brésil contemporain, qui sont donnés à Montréal, Rio de Janeiro et São Paulo. Il était donc tout à fait naturel que le recteur se rende dans ce pays dont le système d’enseignement supérieur affiche une forte croissance.
« Nous voulons tabler sur la francophilie au Brésil », dit-on à la Direction des relations internationales, qui organise la mission pour le compte du G3, un partenariat qui regroupe trois universités francophones de premier plan partageant de multiples champs d’intérêt en recherche : l’Université de Genève, l’Université de Montréal et l’Université libre de Bruxelles.
Pour les dirigeants des trois établissements, il ne fait aucun doute que le développement de partenariats en recherche sera grandement facilité par le regroupement des forces. Et, s’ils ont déjà mis sur les rails plusieurs projets de coopération, c’est la première fois qu’ils effectuent une mission internationale. Pour les étudiants et chercheurs de ces trois universités, les occasions de réseautage et de collaboration s’en trouvent multipliées.
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