Dans son cahier spécial consacré au Sommet de la Francophonie 2014, le quotidien Le Devoir a publié une entrevue avec le vice-recteur à la programmation et au développement de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Abderrahmane Rida.
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On y fait référence à la mission de l’AUF qui a changé depuis les origines, en 1961, puisqu’elle est davantage axée aujourd’hui sur le partage des connaissances entre les chercheurs. Ainsi, les scientifiques des différentes universités dans le monde peuvent sentraider et faire avancer les connaissances dans un domaines avec leurs forces spécifiques.
C’est dans cet esprit que le vice-recteur Rida mentionne « Qui dit mondialisation dit défis à relever. On ne peut le faire quensemble, dans la solidarité, où les uns apprennent des autres, dans un esprit de développement de la recherche ».
M. Rida rappelle que lAUF joue dabord un rôle de soutien auprès des universités, qui doivent elles-mêmes prendre les initiatives. « Ce sont les universités qui font appel les unes aux autres. Nous, on leur offre un cadre », précise-t-il
Les avantages nés cette collaboration donne aussi aux universités de pays plus nantis loccasion de simplanter dans des régions où il y a un développement économique important. Les défis sont stimulants pour les universités québécoises, par exemple, qui détiennent des expertises pour former des cadres. « Les universités [africaines] font face à des défis, mais ce sont des défis positifs », estime M. Rida.
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