Le Conseil des Relations internationales de Montréal (CORIM) organisait, hier, le 1er octobre, un déjeuner suivi d’un débat intitulé « Le G3 de la Francophonie : L’importance des collaborations universitaires internationales ».
L’Agence universitaire de la Francophonie était l’un des partenaires de cet événement. Ce fut également l’occasion pour le nouveau vice-recteur à la programmation et au développement, Abderrahmane Rida, de faire à nouveau connaissance avec le public montréalais puisqu’il agissait à titre de modérateur.
Les trois intervenants qui forment le regroupement d’universités G3 :
– Yves Flückiger, vice-recteur finances, relations internationales, plan stratégique et convention d’objectifs, Université de Genève
– Serge Jaumain, vice-recteur relations internationales, Université Libre de Bruxelles
– Guy Lefebvre, vice-recteur, relations internationales et à la Francophonie, Université de Montréal
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Pourquoi un G3 de la Francophonie ?
C’est la question qui brûlait les lèvres de tout l’auditoire et que M. Rida n’a pas manqué d’énoncer, en préambule de cette rencontre. Le G3 est né d’une rencontre entre les trois universités et de l’initiative de Mme Hélène David, à l’époque, vice-rectrice aux relations internationales, à la Francophonie et aux partenariats institutionnels à l’Université de Montréal.
L’objectif évoqué pour la constitution de ce consortium : moins nombreux, les échanges dans la recherche et les discussions sont plus faciles et plus rapides. À trois, le consortium est plus proactif et plus flexible qu’une structure plus importante.
Ainsi, lorsque la question d’élargir le G3 a été évoquée, les trois intervenants se sont montrés prudents. La consolidation de la base leur parait essentielle avant de s’ouvrir à d’autres institutions ou regroupements. Ils n’ignorent cependant pas les sollicitations venant des organisations diverses à la fois du Nord et du Sud. Le Vice-recteur Rida rappelant l’apport substantiel de l’AUF et de son réseau de 800 établissements universitaires membres.
Le G3 a tenu a rappelé sa volonté de faire la promotion de la formation et de la recherche en français, sans pour autant exclure le multilinguisme, notamment dans les publications scientifiques.
Enfin, un dernier point important a été évoqué relatif à l’effet de levier produit par un apport financier raisonnable du G3 (le fonds d’amorce) destiné à favoriser la recherche de fonds à l’international auprès des grands organismes de recherche, en Europe et en Amérique du Nord. Le recours au secteur privé dans la recherche de financement complémentaire est également convoité.
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Crédit photo : Sylvie-Ann Paré
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Le débat sera en rediffusion sur le Canal Savoir, à la mi-novembre : en savoir plus