L'AUF qui compte aujourd'hui 16 universités brésiliennes parmi ses membres, tiendra sa 16e assemblée générale du 7 au 10 mai 2013 à São Paulo où elle dispose depuis deux ans d'une « Antenne Amérique latine - Bureau des Amériques » implantée à l'universidade Estadual Paulista. L'AUF constate une « progression rapide du nombre d'établissements » dans la région.
« Le Brésil enseigne et produit en portugais, mais est entouré de pays hispanophones avec le géant anglophone au Nord », souligne Bernard Cerquiglini, recteur de l’AUF. « Ils cultivent donc le plurilinguisme, de façon assumée car ils n’ont pas forcément envie d’utiliser la langue anglaise pour produire » des savoirs. « Nous ne bénéficions donc pas seulement de la tradition francophone de l’enseignement supérieur et d’un intérêt francophile, nous partageons les mêmes valeurs », considère le recteur de l’AUF, qui compte désormais « autant d’universités membres » en Amérique du Nord (dont trois aux États-Unis) qu’au Sud du continent.
FORMER LES ÉTUDIANTS EN FRANÇAIS
Comme exemple de l’engagement du Brésil en faveur d’une internationalisation de son enseignement supérieur, le projet « Sciences sans frontière » décidé par la présidente Dilma Roussef avec « l’envoi dans les trois ans de 100 000 étudiants brésiliens à l’étranger, avec des bourses brésiliennes », fait valoir Bernard Cerquiglini.
ACCOMPAGNER LA MOBILITÉ
Les autorités brésiliennes souhaitent que le programme « Sciences sans frontière » s’adresse « à tout le monde, et donc aussi aux étudiants de petits établissements », à qui sera proposé de la formation à distance en français. Pour cela, l’AUF compte décliner son projet de « valise virtuelle » mis en place au Vietnam « pour les doctorants qui viennent en France », et qui aborde aussi les questions administratives ou d’interculturalité pour faciliter l’arrivée des étudiants.
Parmi les actions déjà menées par l’AUF au Brésil,
Un appel à propositions a ainsi été émis afin de « sélectionner des projets de coopération en recherche scientifique et technologique dans tous les domaines de la connaissance impliquant l’échange de chercheurs et d’étudiants ». Les partenaires ont consacré pour ce programme 150 000$ chacun.
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