Ibrahim OUEDRAOGO, Volontaire international de la Francophonie (VIF) originaire du Burkina Faso, a rejoint l'équipe du Bureau Océan indien (BOI) de l'AUF à Antananarivo, Madagascar en décembre 2014. Bénévole à plein temps, il sera chargé du suivi et de l'évaluation des projets du Bureau régional pendant 12 mois. Deux mois après son affectation, il nous partage ses premières impressions et ses perspectives dans le cadre de son volontariat.
Peux-tu nous résumer ton parcours académique et professionnel?
Je suis titulaire d’un Master en gestion de projets et programmes depuis mi-2012 et d’une Maîtrise es économie option Macroéconomie et Gestion du Développement depuis fin 2008. Pour ce qui est de mon parcours professionnel, j’ai commencé en tant que volontaire au sein du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB) au Niger. J’étais en charge de la conception de projets en réponse à des appels à projets lancés par des institutions intervenant au Niger. Par la suite, j’ai travaillé au sein du Centre d’Etudes, de Documentation et de Recherche économiques et sociales (CEDRES) en tant qu’assistant de projet dans le cadre d’un projet de recherche dénommé « Emploi des Jeunes et Migrations en Afrique de l’Ouest » (EJMAO). J’ai ensuite rejoint l’ONG Jhpiego (une ONG affiliée à l’Université John Hopkings de Baltimore) où j’étais assistant du chargé de suivi évaluation dans la mise en œuvre du projet IMC (Improving Malaria Care ou Renforcement de la lutte contre le paludisme).
Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir VIF?
Ce qui m’a motivé à devenir VIF, c’est mon désir d’avoir une vraie expérience en mobilité internationale qui me permette de contribuer autant que possible au développement des nations et à la construction d’un monde meilleur.
Quelles sont tes missions au sein du BOI?
Ma mission au sein du BOI se résume au point suivant: l’élaboration d’outils à l’usage du BOI et de ses établissements membres afin de rendre plus adaptés et efficients les processus de conception, de soumission, d’exécution, de suivi et d’évaluation des projets; et ce, dans l’optique de l’approche par projets.
Comment se passe ton intégration à Madagascar et au sein de l’équipe du BOI?
Mon intégration à Madagascar et au BOI se passe bien. J’irai même jusqu’à dire que j’ai déjà un sentiment d’appartenance assez profond. En effet, Antananarivo est une ville qui, à l’opposé de Ouagadougou, a un relief accidenté. Et même si au tout début cela a été un choc pour moi, je me suis très vite adapté, d’autant plus que la population est accueillante et chaleureuse et que la gastronomie malgache est diversifiée et très succulente.
Par ailleurs, je dois dire, et cela sans complaisance aucune, que le personnel du BOI est au top à tout point de vue. Excellents dans leurs postes respectifs, très disponibles et chaleureux, les membres du personnel savent très bien plaisanter tout en gardant un sérieux sans faille. Et pour citer le Directeur, M. Philippe BATAILLE: « la plaisanterie n’est pas étrangère au sérieux… ». Tout cela pour dire que toutes les conditions sont réunies à mon épanouissement constant au sein d’une équipe multiculturelle.
Quelles sont tes attentes par rapport à cette expérience de volontariat?
Mes attentes par rapport à cette expérience de volontariat s’inscrivent principalement dans la poursuite de mon action au niveau international. En outre, je fonde l’espoir que cette expérience me permette de renforcer mes compétences en termes de suivi évaluation plus particulièrement, et plus globalement en termes de gestion de projets et programmes.