M. Mahery Andriamanantena de l’Université d’Antananarivo a remporté la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180) organisée pour la première fois dans l’océan Indien. Il participera à la finale internationale du Concours le 27 septembre 2018 en Lausanne (Suisse).
MT180 permet à des doctorants de présenter leur sujet de recherche en français, à l’attention du grand public, avec l’appui d’une unique diapositive et le tout en trois minutes chrono.
Depuis 4 ans, l’AUF est partenaire de ce grand concours international francophone. Pour cette édition 2018, l’AUF a organisé le concours dans 14 pays : Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Liban, République démocratique du Congo, Roumanie, Sénégal, Tunisie, Turquie et pour la première fois, Madagascar .
Le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la coopération franco-malgache et l’AUF ont ainsi organisé la finale nationale du concours le 19 mars dans les locaux de l’Akademia Malagasy à Antananarivo.
Mahery Andriamanantena a remporté le premier prix face aux 18 finalistes en présentant ses recherches sur le thème « Valorisation de la chimio diversité des ressources végétales tinctoriales de la zone Océan Indien pour une application dans les industries agroalimentaires, cosmétiques, pharmacologiques et autres ».
Il représentera la grande île à la finale internationale du Concours le 27 septembre 2018 en Lausanne (Suisse)
Après le bac, Mahery Andriamanantena a suivi des études en agronomie (Industries Agricoles et Alimentaires) au sein de la mention Ecole Supérieure de Sciences Agronomiques de l’Université d’Antananarivo (ESSA), il s’est inscrit à l’Ecole doctorale GPSIA (Génie des Procédés et des Systèmes Industriels et Agroalimentaires), rattachée à l’ESSA, l’Ecole Supérieure polytechnique de l’Université Antananarivo ( ESPA) et l’Université de La Réunion à travers son école doctorale STS (Sciences, Technologies et Santé).
Son projet de thèse est rattaché au laboratoire de LCSNSA (laboratoire de chimie des substances naturelles et des sciences des aliments) de La Réunion et en collaboration avec le CIRAD.
Pour sa thèse, il a reçu le soutien financier de la Région Réunion.
Il fait partie des plus jeunes chercheurs du haut de ses 25 ans.