Jeunesse et entrepreneuriat. Tel était le thème de la table ronde « Le Rendez-vous des entrepreneurs » qui s'est tenue au Centre d'Information Scientifique et Technique (CITE) Ambatonakanga le jeudi 12 septembre dernier. Près d'une centaine d'étudiants et de professionnels ont répondu présent pour échanger avec trois jeunes entrepreneurs: Aina RAFENOMANANTSOA, PDG de Pro Guard (Sécurité), Maxime QUETARD, gérant de Marlix Adventure Park, et Ismael SHAHIM, directeur exécutif de la société SMTP (Société malgache de transformations des plastiques).
De gauche à droite: Ismael Shahim, Maxime Quétard, Mino Andriamijoro (modérateur), et Aina Rafenomanantsoa
Après avoir présenté leurs parcours et leurs entreprises, les intervenants ont répondu aux questions de l’assistance. Une des inquiétudes principales des jeunes est la source de financement car non seulement les crédits dans les banques sont limités mais les intérêts savèrent aussi très élevés. Les intervenants ont proposé comme solutions: une demande daide auprès des proches ou amis, le micro-crédit, et surtout la persévérance et les efforts constants. Les intervenants sont restés tout de même positifs sur la question et ont tenu à rassurer les participants: « Tout bon projet trouve toujours un financement ».
Enfin, les trois jeunes entrepreneurs ont partagé leurs points de vue sur le thème « Jeunesse et entrepreneuriat », et ont été unanimes sur le fait que se lancer dans l’entrepreneuriat dans sa jeunesse présente de nombreux avantages.
– Maxime Quétard (Marlix Adventure Park): Entrepreneuriat rime avec liberté et l’aspect noble de créer de l’emploi. La jeunesse permet de se lancer dans la création d’entreprises et de prendre des risques car on peut toujours se refaire en cas d’échec, on a le temps d’apprendre.
– Ismael Shahim (SMTP): Il est possible d’être jeune entrepreneur mais il faut se connaître et savoir ce qu’on aime, ne pas se lancer dans quelque chose qui ne correspond pas à notre identité (si on est fait pour le secteur public ou privé). Par rapport aux études, on n’est pas obligé d’être bon élève pour être entrepreneur. En fait, ce ne sont pas forcément les meilleurs élèves qui réussissent dans l’entrepreneuriat. Par précaution, il faut toujours protéger son idée/produit avant de la partager avec les autres.
– Aina Rafenomanantsoa (Proguard): Pour s’assurer qu’un projet est viable, il faut faire un business plan, observer, et faire un sondage. Être entrepreneur n’est pas une obligation, mais une vocation. On ne fait pas toujours ce qu’on aime, mais il faut se lancer là où il y a des besoins/demandes.
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