L’atelier bilan de la phase pilote du projet d’appui à l’autoévaluation des universités africaines s’est tenu les 13 et 14 mars 2017 au siège du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), à Ouagadougou, au Burkina Faso. Durant cette phase pilote, 14 universités d’Afrique subsaharienne et de Madagascar ont conduit leur auto-évaluation en recevant un accompagnement de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et du CAMES.
Co-organisé par le CAMES et l’AUF à travers son Institut de la Francophonie pour la Gouvernance universitaire ( IFGU), l’atelier a rassemblé les référents des institutions pilotes, les experts accompagnateurs ainsi que des représentants des organisations régionales africaines, l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Les travaux de l’atelier ont été déclarés ouverts par Professeur Alkassoum MAIGA, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation du Burkina Faso, en présence du Secrétaire Général du CAMES, des Directeurs régionaux de l’AUF en Afrique de l’Ouest, en Afrique Centrale et Grands-Lacs, en Océan Indien et du Directeur exécutif de l’IFGU.
La rencontre a permis de valider les résultats très positifs de la phase pilote du projet, de confirmer les plus-values immédiates de l’auto-évaluation pour les universités elles-mêmes, et d’identifier les bonnes pratiques. Les échanges ont débouché sur des recommandations ambitieuses :
- pour les institutions ayant participé à cette phase pilote, un approfondissement de la démarche en allant vers l’élaboration d’un plan stratégique, la mise en place d’un véritable système de management qualité et/ou une évaluation externe ;
- pour le CAMES et l’AUF, l’amélioration des outils de l’autoévaluation : les référentiels et les guides méthodologiques ;
- pour le CAMES, l’AUF et les autres partenaires, l’élargissement de l’autoévaluation à de nouveaux établissements sur la base des outils améliorés.
En somme, la phase pilote de l’autoévaluation des universités africaines a également permis de démontrer la pertinence du partenariat entre l’AUF et le CAMES, en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche en Afrique subsaharienne.