L'Agence universitaire de la Francophonie a participé au 3ème débat du Monde Afrique sur le thème "le défi de la formation supérieure en Afrique de l'Ouest : informer, orienter, inspirer" les 27 et 28 octobre 2016 au grand théâtre de Dakar (Sénégal). Un public large composé d'étudiants, lycéens, professionnels de l'éducation, entrepreneurs et personnalités politiques était au rendez-vous; en présence de Mahammed Dionne, 1er Ministre du Sénégal, de Mary Teuw Niane, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, de Jérôme Fenoglio, directeur du Monde et de Serge Michel, rédacteur en chef du Monde Afrique.
Cet événement était l’occasion de débattre des grands défis que doivent relever les pays africains pour répondre à l’arrivée massive de jeunes dans le système éducatif et satisfaire les besoins économiques des Etats.
Plusieurs questions ont été posées dans un format ouvert, permettant les échanges : L’Afrique peut-elle inventer elle-même ses formations supérieures, au lieu de les importer des pays développés ? Et lesquelles ? Ou encore, comment répondre aux besoins des jeunes et des économies ?
De la place des nouvelles technologies dans les méthodes et les pratiques pédagogiques d’enseignement à l’adéquation des formations proposées aux besoins des économies africaines, en passant par la place de l’entrepreneuriat des jeunes dans la formation, l’auto apprentissage et l’autonomisation des apprenants, tels sont quelques-uns des sujets abordés.
Le directeur régional de l’AUF en Afrique de l’Ouest, Pr. Jemaiel Ben Brahim, est intervenu lors du débat : « Les jeunes doivent-ils encore attendre quelque chose de l’université ? » Étaient présents à ses côtés, Dimitrios Noukakis, responsable du programme MOOC Afrique à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Amadou Diaw, président et fondateur du Groupe ISM, Didier Acouetey, président fondateur du cabinet de recrutement Africsearch et Florence Verascon, responsable Education au Groupe Total.
La question de l’enseignement à distance, de l’avènement des MOOCs/CLOMs (cours en lignes ouverts et massifs) et des réponses qu’ils peuvent apporter aux défis de la massification et de l’insertion des jeunes a créé un large débat et une gande intéraction avec le public présent.
L’Afrique a t’elle trop d’étudiants demande Emmanuelle de @RFIAfrique à @DidierAcouetey #ldma2016 pic.twitter.com/E5nlCl8YXL
— Sophie Guignard (@soguigne) 27 octobre 2016
Les MOOCs ne vont pas remplacer l’Ecole au sens classique comme certains annoncent. #LDMA2016 https://t.co/B1bzfsFhpB
— Tadajeu Ulrich (@ulrichtadajeu) 27 octobre 2016
Créer un emploi après l’université au lieu de passer son temps à en chercher, simple à dire et pas si simple à implémenter.#ldma2016 #Dakar https://t.co/un14iWaphF
— Oui Koeta (@wikoeta) 27 octobre 2016
@MIANSEH @auf_org @PascalineBreuil @7milliardsRFI oui et c’est un succès. Je suis un produit foad.
— Christel K. Batele (@christelbatele) 28 octobre 2016
Retrouvez l’album Facebook de l’événement ici et les échanges sur Twitter grâce au hashtag #LDMA2016.