Les finales nationales du concours « Ma thèse en 180 secondes », édition 2021, organisées au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso respectivement le 19 juin, le 24 juin et le 01 juillet ont été remportées toutes par des dames qui ont décroché les premiers prix et représenteront leurs pays à la finale internationale en France au mois de Septembre. Il s’agit de Mme Aminata Sourang Mbaye DIOUF de l’Université Cheikh Anta Diop (Sénégal), de Mme Olivia ZOH de l’Université Lorougnon Guédé de Daloa (Côte d’Ivoire) et de Mme Joëlle YOUGBARE de l’Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso).
Une fois de plus, les dames se sont illustrées lors des finales nationales du concours « Ma thèse en 180 secondes », organisées en Afrique de l’Ouest, en remportant les premiers prix synonymes de qualification à la finale internationale.
Sénégal : Aminata Sourang Mbaye DIOUF sacrée
Spécialiste en droit patrimonial de la famille, Mme SOURANG est sortie première sur 13 candidats venus de 6 universités du Sénégal. A travers sa thèse, elle entend attirer l’attention des décideurs et du législateur sur la notion d’entreprise familiale pour qu’il y ait une acception plus large. Elle plaide donc pour une prise en compte, sur le plan juridique, de ces petites, voire microentreprises, en prenant l’exemple d’une dame qu’elle nomme Mère Ndiaye, qui vend des cacahuètes et qui se fait aider par les membres de sa famille dans la préparation et la commercialisation de ses produits.
‘’Les gens ne le considèrent pas comme une entreprise familiale. Et pourtant, c’est grâce à cette vente de cacahuètes de Mère Ndiaye que la famille assure la dépense quotidienne. C’est peut-être même ce qui couvre les frais de scolarité des enfants’’, explique Mme SOURANG.
La lauréate se dit consciente que derrière ce couronnement, s’impose la nécessité de terminer la thèse pour le bénéfice de la société.
Côte d’Ivoire : Olivia ZOH, étudiante en Agroforesterie, lauréate de la 4è édition
Etudiante en agroforesterie à l’Université Lorougnon Guédé de Daloa, Mme Zoh a présenté son projet de thèse autour du thème : « Contribution à la lutte intégrée contre l’encoche sèche de l’hévéa en Côte d’Ivoire ». Sur 12 candidats, elle s’est imposée par son éloquence à travers un développement riche en références précises (chiffres, présentation PowerPoint, fluidité gestuelle etc.).
« Je vois mon rêve se réaliser », a-t-elle lâché avec émotion. Selon l’étudiante en Agroforesterie, ce qui a suscité le choix de son thème, c’est sa passion pour le monde agricole. Lorsque sa directrice scientifique lui a proposé un tel sujet, relatif à l’encoche sèche de l’hévéa en Côte d’Ivoire, elle a saisi l’opportunité pour sillonner les grandes zones hévéicoles (Sud et ouest) afin d’actualiser les données sur cette maladie pour proposer des solutions concrètes aux producteurs.
Outre le chèque d’01 million FCFA offert par la Première Dame, Dominique Ouattara, marraine de cette édition, elle bénéficie également de la part de l’Institut de recherche et de développement (IRD), d’un livre qui sera édité en fonction du thème de sa thèse.
Burkina Faso : Joëlle YOUGBARE s’impose sur les 10 prétendants
Sur les 10 candidats finalistes issus des universités publiques et privées du Burkina, qui ont participé ce jeudi 1er juillet à la finale nationale de « ma thèse en 180 secondes », Mme Joëlle YOUGBARE a su tirer son épingle du jeu et remporte le premier prix grâce à son sujet de thèse qui porte sur les : « Effets du bouillon d’assaisonnement industriel et du bouillon traditionnel (Soumbala) sur la fonction de reproduction ».